Une décision décisive en faveur des droits des femmes, qui autorise à la mère iranienne de transmettre sa nationalité à ses enfants de père étranger, était hier à l’ordre du jour du Parlement en Iran et adopté, déjà, en première lecture, par un vote solennel.
Un projet de loi qui prévoit l'octroi de la nationalité aux enfants de femmes iraniennes nés des pères étrangers fait l’objet d’une étude en détail à l’Assemblée consultatif islamique d’Iran (Parlement) et attend toujours son adoption finale à l'issu des prochaines lectures, en faveur des droits des femmes.
Il s’agit d’un projet de loi portant sur la révision d’une loi liée à la transmission de la nationalité par la mère iranienne à ses enfants de père étranger.
Les députés réunis en audience publique ce dimanche, 12 mai, avec 188 voix pour, 20 contre et 3 abstentions sur 226 votes exprimés, ont approuvé le projet de loi pour sa première lecture.
La célèbre mathématicienne iranienne Maryam Mirzakhani est décédée le 15 juillet d’un cancer du sein à l’âge de 40 ans. Cette professeur à l'université Stanford, était la première et l'unique femme récipiendaire de la médaille Fields, (le Nobel des mathématiques).
Maryam était mariée à un informaticien tchèque, Jan Vondrák, et était mère d'une petite fille appelée Anahita.
La reine des surfaces abstraites est décédée d'un cancer il y a deux ans à l'âge de 40 ans. Avant sa mort, tout ce qu'il souhaitait, c'était qu'Anahita obtienne la citoyenneté iranienne afin que les relations de son unique enfant avec ses ancêtres et sa patrie maternelle qu’est l’Iran, puissent être préservées à l'avenir.
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Date de publication: 13 mai 2019 - 10:52
Téhéran, 13 mai, IRNA-Hier dimanche 12 mai, parallèlement avec le jour anniversaire de la défunte Mayraym Mirzakhani, éminente mathématicienne de talent iranienne, baptisée, à l'initiative de l'Iran, « Journée mondiale des femmes en mathématique », en hommage à ses contributions frappantes et très originales dans le domaine de la mathématique et ses titres d’honneur apportés à la patrie, sa petite fille, Anahita a eu le bon espoir d’obtenir la nationalité iranienne.