Téhéran (IRNA)- L’Iran, ce vaste pays à la géopolitique ultra-sensible et riche en ressources naturelles, a toujours été une cible priviligée d'invasion. C’est n'est pas étonnant si certains pays occidentaux ont toujours tenté de pénétrer ce domaine géopolitique par des interventions directes ou indirectes. Le coup d’État du 28 Mordad (19 août 1953 dans le calendrier chrétien), orchestré par l’axe américano-britannique et qui marque tristement l’histoire contemporaine iranienne en est un exemple flagrant. Bien qu'initialement réussie, mais la révolution islamique de 1979, a fait échouer toutes ces tentatives malveillantes fomentées depuis l’extérieur pour empêcher la marche en avant vers l’indépendance d’un Iran désireux de poursuivre une politique de grande puissance souveraine et d’affranchir des diktats de l’Arrogance mondiale.

Au cours de la quatorzième Assemblée nationale (Majlis) de l’Iran, qui a débuté en 1945, une loi historique a été adoptée qui interdisait au gouvernement de négocier avec des étrangers sur le pétrole iranien sans une approbation du Parlement.

La loi était la première étape pour mettre fin à la mainmise des étrangers à leur tête les Britanniques, sur l’or noir iranien, seule ressource financière importante du pays.

Insatisfait des évolutions en faveur d’une nationalisation de l’or noir iranien, qui représentaient des menaces pour ses intérêts illégaux en Iran, la Grande-Bretagne n’a pas tardé de poursuivre l'Iran à la Cour de justice ! internationale de La Haye demandant aussi une saisine du Conseil de sécurité de l’ONU. Mais le Premier ministre nationaliste de l’époque, Mohammad Mossadegh, faisant entendre ses défenses devant l’audience, obtient gain de cause à la Cour qui finit par rejetter la plainte britannique.

Mohammad Mossadegh a marqué l'histoire du XXe siècle en nationalisant l'industrie pétrolière de son pays avant d'être nommé au poste de Premier Ministre en 1951. Il est renversé par un coup d'Etat, fomenté par la Grande-Bretagne et la CIA, lors de l'opération Ajax en 195 ©unine.ch) .

Et c’est ainsi que Washington et Londres décidaient d’atteindre leurs objectifs néfastes par une autre conspiration : le coup d’État.

Alors que la nation iranienne cherchait à couper court à la domination étrangère sur ses champs pétrolifères et à  sauvegarder les intérêts nationaux qui se trouvaient dans la main de l'Impérialisme colonialiste, en nationalisant son industrie pétrolière, une opération baptisée Ajax a été concoctée, financée et mise en œuvre par les services secrets britannique (SIS) et américain (CIA) le 19 août 1953 pour renverser le gouvernement  de Mossadegh issu des élections.

En orchestrant et en exécutant le coup d'État, Washington et Londres ont cherché à imposer à l'Iran un régime dictatorial (celui de Pahlavi) protégant  les intérêts illégaux des multinationales et à s’emparer ainsi outre des gisements de pétrole iranien (principale source de revenue de l’Iran), à prendre le contrôle du pays sur plans géostratégiques et géopolitiques.

Mais la Révolution islamique du peuple iranien le 11 février 1979 a mis fin à toutes les interventions directes et indirectes dans le pays. L'Iran se retrouve à nouveau sur la voie de l'indépendance et le peuple iranien devient encore maître de son sort.

La nation iranienne subit encore 66 ans plus tard les conséquences de cet impérialisme rusé interventionniste. Certes elle n'oubliera jamais le poids de cette page noire de son histoire contemporaine, même si  on tente de tourner les pages, ..