En 1976, le 30 mars, la police israélienne tire sur des Palestiniens citoyens d’Israël qui manifestent pacifiquement contre la confiscation de leur terre par le régime occupant israélien. Gravée tristement dans la mémoire des Palestiniens, cette date est pour la nation opprimée la Journée de la Terre. Elle est le symbole d’attachement des Palestiniens à leur terre natale et de leur volonté de voir reconnus les droits qu’ils ont sur celle-ci, à commencer par le droit au retour qui leur a été reconnu par la résolution 194 de l’ONU, par la fin de l’occupation et de la colonisation mais aussi pour l’égalité des droits.
« La République islamique d’Iran déclare qu'une paix juste et durable dans la région ne sera possible que par la poursuite de l’option de la Résistance jusqu'à la fin définitive de l’occupation palestinienne, le rapatriement de touts les déplacés palestiniens dans leur pays d'origine et la tenue d’un référendum dans les territoires occupés sur l'avenir de l'Autorité palestinienne avec la participation de tous les habitants originaires de cette terre et finalement la formation d’un Etat indépendant palestinien unifié avec pour capitale la noble Qods », peut-on lire dans la déclaration.
Evoquant la crise sanitaire provoquée par l’épidémie du nouveau coronavirus qui touche également la Palestine, le ministère iranien des A.E. a appelé à la libération immédiate des détenus palestiniens qui croupissent dans les geôles israéliennes et à la fin du blocus de Gaza avant d’insister sur la nécessité de répondre aux besoins médicaux et sanitaires d’un peuple sous occupation.