Téhéran (IRNA)- Le directeur de l'Institut iranien de Recherche spatiale, Hossein Samimi, se référant aux objectifs commerciaux des réalisations spatiales, a déclaré : « Un modèle commercial iranien du radar à synthèse d'ouverture (RSO), est un radar imageur installé sur un porteur aérien, a été conçu et construit par les chercheurs locaux à l'Institut de recherche mécanique de l'Institut iranien de Recherche spatiale à Chiraz au sud ». « Il peut être utilisé dans les domaines de la gestion des événements inattendus, de la cartographie, du contrôle des frontières », a-t-il expliqué.

Selon le Centre de Relations publiques et d'Information du ministère iranien des Communications et de la Technologies des informations, Hossein Samimi, le directeur de l'Institut iranien de Recherche spatiale, annonçant la nouvelle ce mardi 21 avril a ajouté : «Le radar à synthèse d'ouverture (RSO ou SAR ( l'abréviation anglo-saxonne SAR (Synthetic Aperture Radar) est fréquemment utilisée pour désigner ce type de radar))est un type de radar installé sur un porteur mobiles, telles que l’avion, drone ou satellite ».

L’antenne du radar est fixée sur une face latérale d'un porteur (avion ou satellite). Elle a une ouverture azimutale assez grande (plusieurs degrés) dans la direction du mouvement et latéralement elle peut aller de l'horizon à la verticale ce qui donne une résolution assez faible. Le temps de retour des échos s'effectuant à différents instants selon leur distance au radar, on peut donc obtenir une image grossière du sol si on ne sonde que dans une direction fixe.

Comme le radar se déplace, le même point est cependant illuminé plusieurs fois, on obtient une série de données pour chaque point sous le radar. En combinant la variation d'amplitude et de phase de ces retours, le traitement de synthèse d'ouverture permet d'obtenir des images des zones observées comme si on utilisait une large antenne à très grande résolution.

ll s'agit d'une technique de radar spéciale qui permet d'obtenir des images radar avec une haute résolution d'objets très éloignés, dans l'espace par exemple.

« La capacité de capturer des images derrière le nuage à tout moment de la journée (indépendamment du soleil) et même dans des zones couvertes de fumée et de poussière, la possibilité de détecter des cibles ou des objets métalliques camouflés même si leurs positions sont très éloignées, font partie des avantages de ce radar », a énuméré cette autorité spatiale de l’Iran.