Téhéran (IRNA)- L'ambassadeur et représentant permanent de l'Iran auprès des Nations Unies, Majid Takht Ravanchi, a déclaré lundi que les États-Unis devaient mettre fin à leur occupation de la Syrie sous prétexte de lutter contre le terrorisme.

S'adressant à une réunion virtuelle du Conseil de sécurité des Nations Unies surnommée «Moyen-Orient: Syrie - politique», il a réitéré que la crise syrienne doit être réglée par des moyens politiques.

Majid Takht Ravanchi réitère la position de longue date de l'Iran selon laquelle la crise syrienne doit être réglée par des moyens politiques. Dans ce contexte, «nous apportons notre soutien aux travaux du Comité constitutionnel, comme cela a été exprimé à maintes reprises lors des réunions du format Astana».

Si le Comité doit être soutenu dans ses travaux, par principe, toutes les formes de pressions extérieures doivent être évitées par tous, comme le prévoit son règlement intérieur.

La souveraineté, l'indépendance politique, l'unité et l'intégrité territoriale de la Syrie doivent être pleinement respectées par tous et, par conséquent, toutes les forces étrangères dont la présence n'est pas autorisée par le Gouvernement syrien doivent quitter le territoire syrien.

À cet égard, l'exemple vivant est l'occupation de certaines parties de la Syrie par les forces américaines qui continuent de soutenir et de protéger les groupes terroristes sous le masque de la lutte contre le terrorisme.

De même, les agressions d’Israël contre la Syrie constituent une violation flagrante du droit international et de la Charte des Nations Unies, face à laquelle, le gouvernement syrien a le droit souverain de décider comment et quand exercer son droit inhérent à la légitime défense individuelle ou collective. Ces agressions doivent cesser.

Nous soulignons également que l'occupation du Golan occupé par Israël est illégale et que la reconnaissance par les États-Unis de son annexion à Israël est nulle et non avenue. Condamnant un tel acte illégal et irresponsable, nous soulignons que le Golan est et restera une partie intégrante du territoire syrien.

Enfin, le droit de déterminer l'avenir de la Syrie appartient exclusivement aux Syriens et la communauté internationale devrait les aider à réaliser ce droit.

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