S’exprimant jeudi à la session saisonnière du Conseil d’administration de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Kazem Gharib Abadi a déclaré que «le régime israélien est la seule non partie au TNP au Moyen-Orient et n’a adhéré à aucun des instruments relatifs aux armes de destruction massive et continue d’être le principal problème de sécurité dans la région. Ce régime comprend toutes les catégories d'armes de destruction massive, a rejeté les demandes répétées de la communauté internationale et de l'Agence d'accepter les inspections des garanties de l'AIEA et menace ou attaque fréquemment ses voisins.»
«Dans un tel contexte, n'est-il pas méprisant de tous les instruments de désarmement et de contrôle des armements que le régime américain et israélien, avec de telles pratiques sombres, parle de préoccupations liées aux garanties dans les relations avec l'Iran? Distingués Membres de l'Agence! Qui est le vrai menace? En effet, ce n’est pas l’Iran. Vous n’avez pas à aller loin, jetez simplement un œil aux rapports continus de l’AIEA, qui parlent de la surveillance du programme nucléaire iranien et de son respect des obligations. Pour faire respecter le régime de garanties et l’intégrité de l’Agence, la communauté internationale ne doit pas garder le silence sur le statut nucléaire des régimes américain et israélien et leurs menaces à la paix et à la sécurité régionales et internationales », a-t-il ajouté.
Pour conclure, a déclaré Gharibabadi, le «respect» et la «confiance» sont établis à certains moments, mais pourraient être brisés en quelques secondes. Dans ce contexte, on attend fortement de l'Agence qu'elle continue de s'acquitter de son mandat de manière professionnelle, indépendante et impartiale, loin de toute pression ou ingérence indue.