Téhéran (IRNA)- Les législateurs iraniens ont condamné les propos insultants des responsables français contre l’islam et en faveur de la publication de caricatures offensantes sur le prophète Mohammed (PSL).

Dans une déclaration, lundi , 240 parlementaires iraniens ont critiqué le gouvernement français pour avoir soutenu la décision d’un magazine satirique qui a publié des caricatures diffamatoires du Prophète Muhammad (PSL).
«De tels comportements sous prétexte de liberté d'expression constituent la plus grave cruauté envers la liberté d'expression», ont déclaré les députés iraniens, dénonçant les mesures offensives dans le cadre des tentatives de ralentir l'enthousiasme croissant pour l'islam en France.
Ces dernières semaines, le président français Emmanuel Macron a attaqué l'islam et la communauté musulmane, accusant les musulmans de «séparatisme» et affirmant que «l'islam est une religion en crise dans le monde entier».

Macron a également approuvé la publication de caricatures blasphématoires du prophète Mahomet et a souligné que son pays n'abandonnerait pas les caricatures insultantes malgré les critiques sévères des musulmans.
De plus, le professeur de français Samuel Paty a soulevé la controverse et provoqué la colère d'avoir montré des caricatures diffamatoires du saint prophète à ses élèves. Paty a été décapité par un agresseur de 18 ans, identifié comme étant le Tchétchène Abdullakh Anzorov, qui a été abattu par la police peu après le meurtre.
L'Organisation de la coopération islamique (OCI) a condamné les tentatives des politiciens français de lier les musulmans et l'islam au terrorisme, au milieu d'un sentiment anti-islam croissant en raison des politiques hostiles adoptées par l'État européen.

Le ministère français de l'Intérieur a déclaré qu'un total de 73 mosquées, écoles privées et lieux de travail avaient été fermés depuis janvier «dans le cadre de la lutte contre la radicalisation».

La semaine dernière, la police française a pris d'assaut une mosquée dans une banlieue densément peuplée du nord-est de Paris, dans le cadre d'une répression contre les musulmans à la suite de la décapitation du professeur de français.

Le ministère de l'Intérieur a déclaré que la mosquée de Pantin, qui compte quelque 1 500 fidèles, serait fermée pendant six mois.

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