Réagissant à la politique du pire menée par le département d’Etat américain et la désignation du mouvement d’Ansarallah comme organisation « terroriste », Saïd Khatibzadeh a déclaré : « Les Affaires étrangères américaines profitent des derniers jours de son mandat pour compléter son rôle destructif dans une guerre honteuse imposée au Yémen et pour pousser les négociations de paix dans l’impasse. »
Il a déclaré que depuis le début de la guerre, les États-Unis étaient un soutien majeur des crimes de la coalition d’agression menée par l'Arabie saoudite contre le Yémen.
« L’administration Trump (le gouvernement et le département d’Etat) n’a lésiné sur rien pour attiser le feu de la guerre et pour bloquer toute échappatoire censé résoudre la crise yéménite par la diplomatie », déplore le diplomate.
Khatibzadeh a émis l’espoir de voir la communauté internationale réagir à cette décision vicieuse du département d'État de l'administration Trump.
Cette décision controversée du département d’Etat américain intervient alors que l'Arabie saoudite, à la tête d’une coalition d’agression (Émirats arabes unis, Bahreïn, Koweït, Soudan et Égypte), a envahi le Yémen depuis mars 2015 imposant au pays un blocus total, maritime, aérien, terrestre et même médiatique.
La sale guerre de Yémen a été déclenchée pour ramener au pouvoir le président démissionnaire et en fuite yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi, soutenu par Riyad.
L'armée yéménite et Ansarllah se défendent depuis aux côtés de leur peuple.
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