S'adressant à la presse en marge de la réunion du cabinet, mercredi 20 janvier, Zarif a déclaré que si la France ou les États-Unis voulaient parler d'armes, ils doivent d'abord arrêter de vendre et fournir 25% des armes mondiales à la région.
Il a dit qu'il est bien sûr très improbable que ceux qui gagnent 100 milliards de dollars en vendant des armes dans la région la lâchent, ajoutant que les armes sont utilisées contre les peuples de Palestine et du Yémen.
Disant que les Européens n’ont pas réussi même dans une très petite mesure comme INSTEX, Il a ajouté que ceux qui avaient transformé la région en entrepôt de poudre à canon en vendant des armes sont les États-Unis, l'Europe et la France ; ils ne peuvent pas se cacher derrière certaines revendications.
Interrogé sur les désaccords américano-iraniens au sujet du JCPOA, Zarif a déclaré: «Il n'y a aucun besoin de négocier. Ce qui s'est passé, c'est que le gouvernement américain a rompu ses obligations. Selon les remarques du chef de la révolution islamique, s'ils [les Américains] suppriment les sanctions, il n'y aura pas de problème à notre avis.»
«Biden est responsable de la levée des sanctions et s'il lève la sanction, l'Iran retournera au JCPOA», a-t-il assuré.