«Cette année compte tenu de la présence d’un invité non désiré tel que le Covid-19 en France et en Europe, il n’est plus possible de tenir l’agréable tradition d’un rassemblement annuel à Neauphle-le-Château à l’occasion de la « décade de lumière » qui ont précédé la victoire de la Révolution islamique en Iran. Même si les lois permettaient un tel rassemblement, l’éthique et le moral et le respect de la vie ne l’autoriseraient pas.
Au nom de ces nombreux fidèles, je me suis rendu en compagnie de quelques personnes à Neauphle-le Château sous un ciel pluvieux et relativement froid, car il m’incombait de respecter dans la mesure de mes moyens cette tradition.
Madame Elisabeth SANDJIVY, la Maire de Neauphle-le-Château ainsi que son adjoint nous avaient fait le plaisir de leur présence. Nous avons échangé ensemble et notre discussion chaleureuse a permis de faire face au froid et à l’averse et fut l’occasion d’évoquer de nouvelles rencontres et coopérations afin d’avancer dans le sens d’une diplomatie urbaine et imaginer le jumelage de Neauphle-le-Château avec l’une des villes iraniennes.
La présence sur le terrain de la maison de l’Imam Khomeiny à Neauphle-le-Château ramène l’âme vers ces jours pleins d’émotions de la Révolution et les paroles et les messages de l’Imam et les idéaux qui devaient se concrétiser, nous revoyons l’image de ces jours de la Révolution quand ce terrain était rempli d’une foule enthousiaste et plein d’énergie. Tout se passe comme s’ils étaient encore aujourd’hui devant nous...», lit-on dans le message de l’envoyé iranien en poste à Paris.