Lors d'une réunion co-organisée virtuellement par les chambres de commerce irano-britanniques, le ministère britannique du Commerce international et l'ambassade de la République islamique d'Iran à Londres, plus de 140 représentants des principaux entreprises dans le domaine de la santé, du pétrole, du gaz, des énergies renouvelables, des institutions financières, ainsi que des petites et moyennes entreprises, ont discuté des moyens de développer des relations commerciales Iran-Europe.
Lord Norman Lamont, envoyé commercial (Trade Envoy) du Premier ministre britannique pour l'Iran, qui préside également la Chambre de commerce irano-britannique, a informé le correspondant de l'IRNA à Londres du résultat de ladite réunion, affirmant que les entreprises européennes sont, pour le moment, optimistes mais aussi prudentes pour reprendre les relations commerciales avec l'Iran. Ce responsable britannique a souligné que le retour des entreprises européennes sur le marché iranien dépendra de l'avenir des évolutions politiques liées au JCPOA.
Cet ancien chancelier de l'Échiquier du gouvernement britannique a ajouté que le commerce avec l'Iran est légal en Europe, mais trois problèmes concernant les relations bancaires, les sanctions américaines et ses effets psychologiques, sont les principaux obstacles au développement de la coopération commerciale entre l'Europe et l'Iran. Lord Lamont a espéré que les éventuels pourparlers irano-américains pourraient conduire à la levée des sanctions anti-iraniennes et à la reprise des relations économiques.