Téhéran (IRNA)- "Nous n'avons encore vu aucune action pratique de la part de la Corée du Sud pour libérer les ressources iraniennes gelées par ce pays. Nous attendons à une action concrète.", a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.

Lors de sa conférence de presse hebdomadaire, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a répondu aux questions des journalistes à propos des sujets nationaux et internationaux.

Concernant les remarques de l'ancien ministre britannique des Affaires étrangères Jeremy Hunt au sujet de la libération de Nazanin Zaghari, Saeid KhatibZadeh a déclaré: "Les remarques hypocrites d'aujourd'hui de Jeremy Hunt ne couvrent pas ses actions destructrices d'hier. Il sait que ce qui est arrivé aujourd'hui pouvait arriver il y a quelques années. Le gouvernement britannique doit également se rappeler que les dossiers des Iraniens arrêtés en Grande-Bretagne sans raison et emprisonnés sans inculpation tout en violant les droits de l'homme sont toujours ouverts et nous suivons cette situation."

En ce qui concerne la visite du ministre irlandais des Affaires étrangères à Téhéran et l'avenir de l'accord nucléaire, le porte-parole de la diplomatie iranienne a rappelé la nécessite de la mise en œuvre des obligations de l'Europe dans le cadre du JCPOA.

"L'Europe n'a pas rempli ses obligations. Ils ont pris onze engagements après le retrait des États-Unis du JCPOA, mais n’ont tenu aucun d’entre eux. Nous considérons les efforts de l'UE et son coordinateur avec des intentions positives, mais concrètement parler ils n'ont pas encore rempli leurs obligations.", a précisé KhatibZadeh.

"Nous avons demandé aux trois pays européens signataires du JCPOA de remplir leurs obligations. Nous attendons la mise en œuvre du JCPOA par les Européens. Le message de l'Iran est clair. La diplomatie est un moyen meilleur et moins coûteux. Plus tôt ils retourneront à la diplomatie, meilleure sera la réponse qu'ils recevront de l'Iran. Les mesures récemment prises par l'Iran dans le cadre de la diminution de ses engagements sont également réversibles.", a souligné le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères. 

Quant à la crise humanitaire au Yémen, le chef du Centre pour la diplomatie publique et les médias du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré: "La racine de la crise actuelle au Yémen est une guerre qui, selon les calculs erronés du prince héritier saoudien, devrait se terminer juste trois semaines après le début des agressions de la coalition contre les civils innocents. Mais depuis six ans, le peuple yéménite résiste les mains vides aux bombes européennes et américaines, ainsi qu'aux armes modernes saoudiennes."

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