« L'Iran est prêt à fournir toutes sortes de facilités telles que les communications et les installations portuaires, y compris le port de Chabahar, pour résoudre le problème de la crise Afghane. », a déclaré Ali Shamkhani.
Lors de la troisième réunion du Dialogue sur la sécurité régionale à New Delhi, a remercié l'Inde d'avoir accueilli la réunion, ce haut responsable iranien a ajouté : « Les première et deuxième réunions sur la sécurité régionale se sont tenues en Iran, qui lors de la deuxième réunion à Téhéran, des collègues indiens ont accepté d'accueillir la réunion mais ont été contraints de reporter le programme d'un an en raison de l'épidémie de la maladie Covid-19. »
Le secrétaire général du Conseil suprême de sécurité nationale a déclaré que la politique de construction de l'État et la Nation [Nation building] suivie par les États-Unis en Afghanistan avait échoué et que même la tâche la plus fondamentale du pays, à savoir la mise en place de l'armée et du système de sécurité, était plus inefficace que d'autres secteurs.
Le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale d’Iran a ajouté : « Nous avons discuté de diverses questions liées à l'Afghanistan lors des réunions de Téhéran. De la lutte contre la menace du terrorisme à l'aide au développement du pays et aux dommages que les pays occidentaux, notamment les États-Unis, ont causés à l'Afghanistan. Nous avons tous convenu que la paix, la sécurité et la prospérité dans ce pays sont dans l'intérêt commun des pays de la région et des personnes présentes à cette réunion. »
Évoquant les effets et les conséquences de l'occupation de l'Afghanistan dirigée par les États-Unis, il a déclaré : « Il y a 20 ans, les États-Unis ont occupé l'Afghanistan sous prétexte d'affronter les Talibans et Al-Qaïda et de prétendre combattre le terrorisme. Au lieu de présenter un modèle réussi et inspirant en Afghanistan, toutes les composantes de ce pays sont plus gravement en crise actuellement. Le terrorisme a augmenté, la pauvreté et la misère ont augmenté, la culture et le trafic de drogue et le flux des migrations ont augmenté, et de nombreux innocents en Afghanistan ont été massacrés par des combattants américains pour des raisons obscures, même lors de mariages et de funérailles. »
Le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale a rappelé : « Aujourd'hui, d'une part, nous sommes confrontés à une nouvelle réalité en Afghanistan, et sans tenir compte de ce fait, il ne peut y avoir aucun espoir pour le pays de sortir de ses problèmes denses. D'un autre côté, nous savons tous que l'Afghanistan est un pays composé de différentes ethnies et religions, et ce n'est qu'à la lumière de la participation de tous les groupes ethniques et courants politiques que nous pouvons espérer la rentrée de l'Afghanistan dans une situation précaire et instable. »
L'Inde a accueilli mercredi un sommet régional pour discuter de la situation actuelle dans l'Afghanistan voisin après la prise de contrôle du pays par les talibans. La conférence est présidée par le conseiller indien à la sécurité nationale Ajit Doval et ses homologues d'Iran, de Russie, du Kazakhstan, du Kirghizistan, du Turkménistan et du Tadjikistan sont présents.
Le sommet est assisté par le secrétaire iranien du Conseil suprême de sécurité nationale, l'amiral Ali Shamkhani ; Karim Massimov du Kazakhstan, président du comité de sécurité nationale ; Marat Mukanovich Imankulov, secrétaire du Conseil de sécurité de la République kirghize ; Nikolai P Patrushev, secrétaire de la sécurité de la fédération de Russie ; Nasrullo Rahmatjon Mahmudzoda, secrétaire du Conseil de sécurité du Tadjikistan ; et Charymyrat Kakalyyevvich Amavov, vice-président du cabinet des ministres du Turkménistan, et Victor Makhmudov, secrétaire du Conseil de sécurité de l'Ouzbékistan.
L'Inde avait officiellement invité les Conseillers de la sécurité nationale de la Russie, de l'Iran, de la Chine, du Pakistan, du Tadjikistan et de l'Ouzbékistan à la réunion. Cependant, la Chine et le Pakistan avaient déjà annoncé qu'ils n'assisteraient pas à la conférence. Aucune délégation afghane n'a été invitée.
C'est la première fois que tous les pays d'Asie centrale - et pas seulement les voisins terrestres immédiats de l'Afghanistan, le Tadjikistan, le Turkménistan et l'Ouzbékistan - participent à des discussions dans ce format avec le Kazakhstan et la République kirghize.