Selon l’IRNA, Joseph Borrell a tweeté vendredi 26 novembre à l’issue d’une conversation avec notre ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian : « Il est plus que jamais nécessaire que le PGAC revienne sur le rail ».
« Nous avons une réelle opportunité devant nous », a-t-il déclaré, ajoutant: « Nous devons rapidement clore le débat sur toutes les questions restées en suspens en adoptant une approche pragmatique et réaliste dans un esprit de bonne foi ».
Le chef de la politique étrangère de l'UE a également qualifié de "cruciale" la coopération entre l'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique.
Toujours lors de cette conversation téléphonique, le ministre des Affaires étrangères de notre pays a pour sa part souligné : « Un accord bon et même immédiat peut être trouvé si les autres parties sont prêtes à revenir à leurs obligations complètes et à lever les sanctions. »
Amir Abdollahian a poursuivi : « Malgré la violation des engagements liés au PGAC par les États-Unis et les trois pays européens (France, Allemagne, Royaume-Uni), nous (les Iraniens) assistons aux pourparlers de Vienne avec un esprit de bonne foi sérieux dans nos intentions, et nous voulons un bon accord vérifiable. »
Il a ajouté qu'un « retour à l'accord nucléaire » dans la pratique devrait signifier le respect du pacte multilatéral dans son intégralité.
« Il est clair que le résultat final n'a toujours pas été atteint malgré les six cycles des pourparlers de Vienne, donc toutes les questions qui doivent être résolues sont attentivement veillées par l'équipe négociatrice iranienne », a souligné le très haut diplomate iranien, avant de saluer les efforts de Joseph Borrell en tant que coordinateur.
« Il doit y avoir une garantie sérieuse et suffisante pour assurer que les Américains, en qui nous n'avons pas confiance, ne quitteront plus le PGAC .
Les Américains ont unilatéralement quitté l'accord en 2018, sous la présidence du milliardaire Donald Trump, qui a rétabli toutes les sanctions contre l'Iran. En retour, Téhéran s'est progressivement affranchi des restrictions imposées à son programme nucléaire au titre du PGAC.
« L'Occident doit venir à Vienne avec une approche révisée, nouvelle et constructive », a conclu Amir Abdollahian.
« La commission conjointe se réunira sous une forme physique le 29 novembre à Vienne. Elle sera présidée, au nom du haut représentant de l'UE, Josep Borrell, par le secrétaire général adjoint du Service européen pour l'action extérieure, Enrique Mora. Des représentants de la Chine, de la France, de l'Allemagne, de la Russie, du Royaume-Uni et de l'Iran y participeront ».
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