Selon le correspondant politique de l’IRNA, Peter Szijjarto, lors d'une conférence de presse conjointe ce jeudi 16 décembre, avec son homologue iranien, Hossein Amir Abdollahian, l'a remercié pour son invitation à Téhéran et a déclaré : « En septembre à New York, j’ai eu une excellente réunion avec M. Amir Abdollahian, dont le résultat est ma visite aujourd'hui en Iran. »
Evoquant la nouvelle vague de migration des Afghans, le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce a déclaré : « Malheureusement, les nouvelles indiquent une nouvelle vague de migration depuis l'Afghanistan vers l'Iran. Dans la conjoncture actuelle, l'intérêt de l'Europe est d'empêcher les flus massifs de migrants de quitter l'Afghanistan. »
Il a ajouté : « Si nous ne pouvons pas empêcher cette action, nous devons au moins empêcher cette vague de migrants d'entrer en Europe et à cette fin la République islamique d'Iran a un rôle efficace à jouer. »
Le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce, déclarant que la République islamique d'Iran est depuis des années l’hôte d’environ trois millions et demi de réfugiés afghans, a poursuivi : «Selon les statistiques de l'ONU, 300 000 personnes supplémentaires se sont ajoutées à ce nombre ces derniers temps, et si cette vague de réfugiés se dirigent vers l’Europe, elle représentera une grande menace pour l’Europe sur plan sécuritaire et épidémiologique. »
« Le monde est confronté à de nombreux défis aujourd'hui et j'espère que la crise sanitaire prendra fin d'ici l'année prochaine », a-t-il déclaré, ajoutant qu'il avait apporté 100 000 doses de vaccin Sinofarm aux migrants afghans.
Se référant aux pourparlers de Vienne, le ministre hongrois des Affaires étrangères a déclaré : « La Hongrie, à son tour, fera tout son possible pour relancer l'accord nucléaire, et si nous parvenons à un accord ferme, le monde sera un endroit sûr. »
Le très haut diplomate hongrois a souligné que même en cas de non-aboutissement des pourparlers de Vienne et de la poursuite du désaccord sur le programme nucléaire iranien de 2015, Budapest, plaidera pour un maximum de coopérations des pays qui ne sont pas sous sanctions avec l’Iran.
Peter Szijjarto a également évoqué la coopération des deux pays dans la fourniture et la production de vaccins : « Les deux pays sont censés accepter alternativement les certificats de vaccins de l'autre, et cet accord sera valable à partir de demain, ce qui permettra ressortissants des deux pays de voyager facilement entre les deux pays. »
Le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce, notant que le Parlement de son pays a accepté mardi de porter son soutien aux investissements en Iran, a déclaré : « Cette action du Parlement hongrois offrira une meilleure opportunité pour le commerce entre les deux pays et améliorer les relations commerciales et économiques bilatérales. « Pour cette raison, je suis venu à Téhéran avec des représentants de différents secteurs, à savoir la santé, l'agriculture et l'industrie. »