D’après Reuters, le rapport a montré que le stock iranien d'uranium enrichi jusqu'à 60% de pureté fissile avait presque doublé, augmentant de 15,5 kg à 33,2 kg (46 à 110 livres).
L'accord de 2015 entre l'Iran et les puissances mondiales a imposé des restrictions sur les activités nucléaires de l'Iran en échange de la levée des sanctions internationales.
Le président de l'époque, Donald Trump, a retiré les États-Unis de l'accord en 2018, réimposant des sanctions économiques sévères à Téhéran.
L'Iran a répondu en violant de nombreuses restrictions de l'accord, notamment un plafond de 3,67 % sur la pureté à laquelle il pouvait purifier l'uranium et une limite de 202,8 kg sur son stock d'uranium enrichi.
Ce stock total d'uranium enrichi s'élève désormais à 3,2 tonnes, soit une augmentation de 707,4 kg sur le trimestre, selon le rapport. C'est encore moins que les plus de cinq tonnes accumulées par la République islamique avant l'accord de 2015, mais la pureté la plus élevée qu'elle atteignait alors était de 20 %.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) doit arriver à Téhéran samedi, dans le cadre d'une visite qui viserait à concevoir une feuille de route pour résoudre les problèmes de garanties en suspens entre l'Iran et le chien de garde nucléaire.
Grossi se rendra en Iran pour résoudre certains désaccords sur le programme nucléaire iranien et d'autres questions de garanties entre l'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique.
Il doit rencontrer le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (AEOI), Mohammad Eslami, lors de sa visite.