Téhéran (IRNA)- La vice-présidente pour les femmes et les affaires familiales, Ensieh Khazali, a mis en garde contre les effets négatifs et les conséquences des sanctions, en particulier sur les femmes et les enfants dans les pays sous sanctions.

N'est-il pas temps de constater la prise de conscience et la vigilance accrues de la communauté internationale et de la région, ainsi que la réaction des États membres de la communauté internationale face aux effets et conséquences négatifs des sanctions, en particulier sur les femmes et les enfants des pays sous les sanctions?, a demandé la responsable iranienne s’exprimant lors de la 66e session de la Commission de la condition de la femme de l'ONU (CSW).

« La République islamique d'Iran a présenté un rapport sur les problèmes qui ont surgi pour les femmes et les enfants iraniens après l'imposition des sanctions, en particulier l'interdiction d'importer des médicaments en Iran », a déclaré Khazali dans une interview accordée au correspondant de l’Iran en marge de la 66e session de la Commission de la condition de la femme de l'ONU (CSW).

«Au cours de la réunion avec des représentants d'autres pays, nous avons partagé des problèmes communs qui sont soulevés concernant les femmes, les enfants et les familles, les programmes qui ont été mis en œuvre et les programmes qui sont en cours de mise en œuvre, et il a été décidé de poursuivre la coopération avec certains pays», a-t-elle déclaré.

La soixante-sixième session de la Commission de la condition de la femme a lieu du 14 au 25 mars 2022. Des représentants des États membres, des entités des Nations Unies et des organisations non gouvernementales accréditées par l'ECOSOC (ONG) de toutes les régions du monde participent à la session. 

La Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW) est le principal organe intergouvernemental mondial dédié exclusivement à la promotion de l’égalité des sexes et de l'autonomisation des femmes.