Karaj - IRNA – « Les exportations de l'Iran vers le continent africain l’année dernière (en 1400 soit entre mars 2021-2022) ont augmenté de 120 % par rapport à l'année précédente (1399) et ont atteint 1 milliard et 200 millions de dollars », annonce le Vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour le Département de l'Afrique de l'Ouest et du Centre.

Ali Akbar Rezaï, responsable des Relations publiques de la Chambre de commerce, des industries, des mines et de l'agriculture de la province d'Alborz (près de Téhéran), a déclaré mardi 10 mai à l’IRNA que lors d'une conférence en ligne sur le marché sénégalais, à laquelle ont participé l'ambassadeur de la République islamique d'Iran à Dakar et un certain nombre de représentants des unités industrielles de la province : « L'Afrique de l'Ouest compte près de 400 millions d'habitants et est une région propice à l'investissement et au développement des exportations iraniennes. »

« Plus de 20 pays, dont le Sénégal, le Ghana, la Côte d'Ivoire, le Nigeria, le Mali et la Guinée, sont situés en Afrique de l'Ouest et ont un bon potentiel pour les relations commerciales », a-t-il ajouté.

« L'un des objectifs de cette conférence est également de familiariser les commerçants, les acteurs économiques et les membres de la Chambre de commerce d'Alborz avec les capacités des pays d'Asie occidentale en tant que marché cible important et attrayant pour l'exportation de produits iraniens », a précisé le responsable.

Intervenant par visioconférence, l’ambassadeur d’Iran à Dakar, Mohammad Reza Dehshiri, a indiqué : « Le revenu annuel brut / habitant du Sénégal, qui compte 17 millions d'âmes, est estimé à 1 400 dollars, et le produit intérieur brut du pays (PIB) est de 23 milliards de dollars. »

M.Dehshiri a en outre fait référence au franc CFA, qui est la monnaie commune entre le Sénégal et ses huit pays voisins pour dire : « Tout produit fabriqué au Sénégal peut être envoyé dans les pays voisins sans payer de droits de douane. De ce fait, l'implantation d’usines au Sénégal signifie la conquête du marché ouest-africain. »

L'ambassadeur de la République islamique d'Iran au Sénégal, évoquant la bonne position de ce pays pour les cultures telles que les amandes, les mangues et le maïs, a ajouté : « Bien sûr, en plus d'utiliser cette culture, une autre opportunité appropriée est de louer des fermes . »

« Le Sénégal a besoin de matériel médical », a également fait savoir le diplomate.

M.Dehshiri a expliqué qu'environ 10 à 12 pour cent de la population sénégalaise souffre de handicaps physiques dus à des problèmes liés aux mauvaises conditions de l'accouchement ou de la malnutrition, il est donc nécessaire d'exporter du matériel médical au Sénégal ou d'investir dans un centre pour vendre ces produits de fabrication iranienne.

Il a également salué d’autres opportunités pour les Iraniens telles que l'investissement dans la construction de raffinerie au Sénégal en raison de l'existence de ressources pétrolières et gazières dans le pays.

L'Iran a également un fort potentiel d'exportation dans encore d’autres domaines, à savoir les produits de beauté et cosmétiques, alimentaires, les machines et les outils ainsi que la fabrication de pièces.

Bagheri a ajouté : « Si nous hésitons à payer le (bon) prix de l'interaction et de la convergence régionales, les coûts (lourds) de la divergence et de la discorde seront sans aucun doute imposés à tous. Le coût de l'interaction et de la convergence régionales n’est que de rétablir et de renforcer la confiance mutuelle politique et de consolider les liens économiques. »

Evoquant l'alignement des intérêts nationaux sur les intérêts régionaux et l'interdépendance des intérêts nationaux et collectifs des pays de la région, le diplomate de haut rang iranien a poursuivi : « Nous ne devons pas permettre aux étrangers d'abuser des différends qui opposent les pays de la région pour légitimer leurs politiques hégémoniques dans la région. »

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