Téhéran - IRNA – Le Vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour la politique, Ali Bagheri Kani, s’attardant sur le fait qu'avoir une bonne interaction avec les pays voisins n'est pas une approche transversale, a déclaré que pour la République islamique d’Iran il s’agit d’une « politique stratégique ».

Selon IRNA, Ali Bagheri, l'adjoint politique du ministère des Affaires étrangères de notre pays, a rencontré aujourd'hui (mardi 10 mai 2022) Ahmad bin Hassan Al-Hamadi, Secrétaire général du ministère qatari des Affaires étrangères dans la cadre d’une commission consultative politique bilatérale.

« Avoir une bonne interaction avec les pays voisins n’est pas une tactique transversale annoncée par la République islamique d'Iran, mais une stratégie de base », a-t-il déclaré lors de la rencontre.

Bagheri a ajouté : « Si nous hésitons à payer le (bon) prix de l'interaction et de la convergence régionales, les coûts (lourds) de la divergence et de la discorde seront sans aucun doute imposés à tous. Le coût de l'interaction et de la convergence régionales n’est que de rétablir et de renforcer la confiance mutuelle politique et de consolider les liens économiques. »

Evoquant l'alignement des intérêts nationaux sur les intérêts régionaux et l'interdépendance des intérêts nationaux et collectifs des pays de la région, le diplomate de haut rang iranien a poursuivi : « Nous ne devons pas permettre aux étrangers d'abuser des différends qui opposent les pays de la région pour légitimer leurs politiques hégémoniques dans la région. »

« L'intervention des parties étrangères et leur présence militaire dans le golfe Persique ne stabilisent pas la région ni ne renforcent la sécurité chez nous. Les pays de la région peuvent assurer la stabilité et la sécurité grâce à leur coopérations politiques et à leur convergences économiques », a-t-il conclu.

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