L'Iran célèbre ce mardi 24 mai 2022 soit le 3 Khordad 1401 du calendrier persan, le 40e anniversaire de la libération de sa ville stratégique du sud-ouest, Khorramshahr, de l'occupation des forces de l’Irak de Saddam. Pour les Iraniens, Khorramshahr est plus qu’une ville. Aujourd’hui, 40 ans après sa libération, elle reste symbole d’une résistance inoubliable pendant 8 années de la guerre imposée. La libération de Khorramshahr est une page d'or dans l'histoire de la « Défense Sacrée » iranienne. La bataille pour libérer cette ville surnommée à l’époque « Khouninshahr» (ville en sang ou ville de sang), du fait de la brutalité des combats et de l'ampleur des destructions, est l’illustration d’un moment de bravoure exceptionnel qui symbolise le courage et le comportement héroïque et incroyable, à jamais exemplaire, des défenseurs de cette ville durant la guerre imposée. Elle restera marquée pour toujours dans les annales de la très longue histoire millénaire iranienne. La conquête de Khorramshahr a eu des répercussions mondiales, et le dictateur Saddam a perdu son levier de pression sur l’Iran dans les négociations. Alors que l'occupation de Khorramshahr par l'Irak était considérée comme le dernier moyen de l’ancien dictateur irakien pour contraindre l'Iran à participer aux pourparlers d’une paix intéressée, la libération de cette ville aurait pu être le symbole de l'imposition de la volonté politique de la République islamique sur l'agresseur et de sa supériorité militaire. La ville de Khorramshahr a été reprise par les forces armées iraniennes le 24 mai 1982, après 576 jours d'occupation il y a 40 ans jour pour jour.

À l'occasion de l'anniversaire de cet événement historique, Nous vous proposons une collection de photographies provenant des archives de l'Agence de presse officielle iranienne (IRNA). Il s’agit des images prises dans les dernières heures de l'opération de libération de Khorramshahr par plusieurs journalistes de l'IRNA :  Darioush Goudarzi Kia, Kazem Akhavan, Amir Ali Javadian, Amir Gholi Nakhaï et Reza AghaRazi.

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