Téhéran – IRNA- le porte-parole de la Commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du Parlement iranien (Majlis) a déclaré samedi 28 mai: « Si l'Occident a de la bonne volonté dans les pourparlers de Vienne, nous pouvons parvenir à un accord gagnant-gagnant en moins de 24 heures. »

Mahmoud Abbaszadeh-Meshkini, porte-parole de la Commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du Parlement iranien, a noté que M. Bagheri, le chef de l'équipe de négociation nucléaire iranienne, a récemment présenté un rapport détaillé sur le processus de négociation aux députés.

« L'équipe de négociation nucléaire iranienne fait avancer les négociations dans le cadre des lignes rouges et sur la base des intérêts nationaux » a-t-il ajouté.

Notant que lors des négociations, des accords verbaux ont été conclus dans la plupart des cas, Mahmoud Abbaszadeh-Meshkini a déclaré: « Il reste encore quelques divergences, telles que l'obtention de garanties que les violations ne se reproduiront pas, et d'autres questions qui doivent être résolues afin de répondre aux préoccupations de l'Iran dans ce domaine. »

Notant que les Américains tentent de maintenir la structure des sanctions contre le peuple iranien, le parlementaire iranien a indiqué : « Cette question est l'une des lignes rouges de l'Iran, mise en relief aux parties occidentales dès le début des négociations que la structure des sanctions ne doit pas être maintenu. »

Soulignant que la balle est maintenant dans le camp de l'Occident, Mahmoud Abbaszadeh-Meshkini a annoncé : « Les Américains doivent prendre des décisions politiques importantes pour parvenir à un accord. »

Et de poursuivre : « Heureusement, l'Iran a de nombreuses cartes gagnantes à la table des négociations aujourd'hui et cherche à garantir les droits de son peuple. »

Notant que l'Iran a toujours essayé de résoudre les différends à la table des négociations, il a précisé: « Dans les négociations, nous recherchons un bon résultat pour le pays basé sur des intérêts nationaux, avec ou sans accord, ce sont les Occidentaux qui doivent renoncer à leurs extravagances. »

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