Selon le journal arabe Rai-el-youm, lors du deuxième comité de la 10e réunion d'examen du TNP à New York, Ibrahim Al-Daei, membre de la délégation du Koweït, a souligné la nécessité pour Israël d'adhérer au traité, « surtout parce que (Tel-Aviv) est le seul parti de la région à ne pas l'avoir rejoint. [Le régime sioniste] empêche la création d'une zone exempte de ces armes. »
« Il est nécessaire d'adhérer aux résultats des conférences d'examen de 1995, 2000 et 2010, notamment en ce qui concerne la création d'un Moyen-Orient exempt de telles armes. », a noté ce responsable koweitien.
Ce responsable koweïtien a déclaré : « Le respect des pays membres de ce traité - qui ne possèdent pas d'armes nucléaires - à leurs responsabilités en matière de non-prolifération est la meilleure preuve de leur ferme croyance dans les dangers des armes nucléaires, et la poursuite de cette adhérence est importante. »
Jusqu'à présent, le régime sioniste a officiellement dissimulé la possession d'armes nucléaires. Les programmes nucléaires du régime sioniste ont été le principal sujet d'évaluation du renseignement depuis les années 1960, lorsqu'il a commencé à exploiter le réacteur nucléaire de Dimona dans le désert du Néguev. Diverses sources de sécurité régionale estiment que le régime sioniste possède de 200 à 400 ogives nucléaires.
La communauté internationale, sous la forme de résolutions approuvées par l'Agence internationale de l'énergie atomique et la Conférence d'examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, a appelé à plusieurs reprises à l'adhésion immédiate d'Israël au TNP et à ce que toutes ses installations nucléaires soient placées sous la pleine supervision internationale.
Au cours des dernières années, rejetant la demande légitime de la communauté internationale et s’appuyant sur le soutien de certains pays, en particulier les États-Unis, le régime sioniste a continué à faire avancer son programme nucléaire militaire en violation flagrante de toutes les lois internationales.