Le ministre iranien des Affaires étrangères a réitéré sur le fait que les questions en suspens dans les pourparlers pour relancer l'accord en agonie de 2015 connu sous le nom du Plan global d’action conjoint sur le nucléaire (PGAC) peuvent être résolues si et seulement si les États-Unis adoptent une approche « réaliste ».
Hossein Amir-Abdollahian affirme que l'appareil diplomatique iranien est dans la phase « finale » de la levée des sanctions contre son pays.
L'Iran et les États-Unis entretiennent une correspondance indirecte pour restaurer le PGAC, qui est en agonie depuis le retrait unilatéral de Washington en 2018 du pacte multilatéral et l’échec des Européens à honorer leurs engagements liés à l’accord envers l’Iran.
Amir-Abdollahian, qui est en visite en Afrique, a fait ces remarques lors d'une rencontre avec le président de Zanzibar, Hussein Mwinyi.
Amir-Abdollahian soulignant à cette occasion que l'Iran est l'un des « principaux pays » du monde, et cela malgré les sanctions, dans les domaines de la médecine, des industries de haute technologie et d'autres sciences, a dit « prêt » Téhéran à partager son savoir-faire et sa technologie avec les pays africains.
Il a également exprimé la volonté de l'Iran de coopérer avec les Africains dans l'extraction de pétrole et de gaz.
Pour sa part, Mwinyi a exprimé l'intérêt de Zanzibar pour le commerce avec l'Iran et les investissements. En mini tournée africaine, Amir-Abdollahian a visité le Mali avant de se rendre en Tanzanie, où il a souligné que le développement des liens économiques avec les pays africains était « l'une des priorités de la politique étrangère de l'Iran ».
Date de publication: 26 août 2022 - 16:53
Téhéran (IRNA)- « Nous avons fait beaucoup d’effort, au sein du 13e gouvernement, pour faire lever les sanctions et nous traversons aujourd’hui les dernières étapes à cet effet, a déclaré ce vendredi le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian avant d’appeler une fois de plus les Etats-Unis à faire preuve du réalisme.