La déclaration du ministère des Affaires étrangères, se référant aux positions de principe de la République islamique d'Iran dans le domaine du cyberespace annoncées dans les forums multilatéraux et internationaux, dans le cadre de l'évolution des règles et de la régularisation de cette zone, souligne : « En tant que l'un des pays cibles des cyberattaques contre ses infrastructures sensibles, la République islamique d'Iran rejette et condamne toute utilisation du cyberespace pour attaquer les infrastructures critiques d'autres pays. »
La diplomatie iranienne rejetant les allégations « non prouvées » contre la République islamique d'Iran, a indiqué que le type d'action et le rôle joué par les tierces parties dans la formulation et l'alimentation de ces allégations contre la République islamique d'Iran montraient l'ampleur d’influence des pays qui soutiennent le terrorisme et la sédition à des fins intéressées et politisées. »
La déclaration du ministère des Affaires étrangères, faisant référence aux agissement concertés politiques et médiatiques bien organisés et affichés immédiatement après l'annonce de la décision du gouvernement albanais, a soulignée que la publication immédiate d’une déclaration par le gouvernement américain, ainsi que l'accueil chaleureux réservés par les médias sionistes en réaction à cette décision, révèlent l'existence d'un plan préconçu visant à créer une campagne d’intoxication et des tapages contre la République islamique d'Iran.
Toujours dans sa déclaration, la diplomate iranienne faisant référence à l'accueil déplorable réservé par le gouvernement albanais à un groupuscule terroriste bien connu, a dit regrettable le fait que Tirana se laisse influencé par des tiers pour prendre une décision aussi inappropriée et à courte vue.
Selon l'IRNA, le Premier ministre albanais Edi Rama en soulevant mercredi des accusations sans fondement sur une prétendue cyberattaque iranienne, a annoncé la fin des relations avec Téhéran dans un communiqué et a demandé aux diplomates et au personnel de l'ambassade d'Iran de quitter l’Albanie dans un délai de 24 heures.