Selon l'IRNA, lors d'une réunion avec le directeur général de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) Fernando Arias, le vice-ministre iranien des Affaires étrangers pour les affaires juridiques et internationales, Reza Najafi a échangé des vues sur les domaines de la promotion de la coopération entre les deux parties et a discuté des effets des sanctions unilatérales cruelles des États-Unis sur l'état de santé et le traitement des vétérans des armes chimiques de la Défense sacrée (la guerre imposée par l'Irak dans les années 1980).
Lors de cette réunion, Reza Najafi a demandé au directeur général de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) de s'occuper des besoins médicaux urgents des vétérans des armes chimiques de la Défense sacrée de l’Iran.
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangers a souligné la nécessité d'une mise en œuvre intégrale, efficace et non discriminatoire de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques et du respect des engagements par les États membres concernant la coopération internationale, en particulier l'échange de matières et d'équipements chimiques à des fins pacifiques, la suppression des obstacles au commerce des produits chimiques et sur la non-imposition de sanctions unilatérales contraires à la convention entre les États membres.
Évoquant que l'Iran est la plus grande victime des armes chimiques dans l'histoire moderne, Najafi a noté que les objectifs de la Convention sur les armes chimiques ne seront pas atteints sans la destruction complète de tous les types de stocks d'armes chimiques et sans l'adhésion à ceux en dehors de la Convention.