Selon l'IRNA, le magazine économique américain, « Fortune », se penchant dans un article écrit par Tristan Bove, ce samedi 24 septembre a souligné les effets boule de neige de la guerre en Ukraine sur les marchés mondiaux et a ajouté que cette crise n'est nulle part plus évidente et dangereuse qu'en Europe, où sa stratégie envers le gaz bon marché russe s'est retournée contre eux comment un boomerang.Selon l'IRNA, le magazine économique américain, « Fortune », se penchant dans un article écrit par Tristan Bove, ce samedi 24 septembre a souligné les effets boule de neige de la guerre en Ukraine sur les marchés mondiaux et a ajouté que cette crise n'est nulle part plus évidente et dangereuse qu'en Europe, où sa stratégie envers le gaz bon marché russe s'est retournée contre eux comment un boomerang.
Nulle part cette crise n'est plus prononcée et plus dangereuse qu'en Europe, où un pari de longue date sur le gaz russe bon marché s'est retourné contre lui. Au début de la guerre, les 27 pays membres de l'Union européenne dépendaient de la Russie pour 40 % de leur gaz naturel, la deuxième source d'énergie la plus courante en Europe derrière le pétrole.
Mais maintenant, avec des approvisionnements russes limités, le prix de référence du gaz naturel en Europe a plus que doublé au cours de l'année écoulée, et les consommateurs et les entreprises sont durement touchés, note l’article.
Selon l’auteur de l’article s’agissant de la crise énergétique, deux scénarios sont envisageables : Ou bien l'UE et ses membres travailleront de manière solidaire et ensemble, manière de se soutenir mutuellement... ou bien ils agiront solo mieux dire chacun pour soi.
Des fissures entre les alliés traditionnels de l'UE ont déjà commencé à apparaître. Le mois dernier, les voisins scandinaves ont vivement critiqué la Norvège, premier producteur national de gaz naturel en Europe, pour sa décision de limiter les exportations d'énergie afin de protéger les consommateurs norvégiens.
Et si l'augmentation des factures d'électricité se combine à une vague de chômage et de ralentissement économique, la crise pourrait se propager dans les rues, prévient l’auteur.
En Allemagne, au Royaume-Uni, en République tchèque et ailleurs, les citoyens ont déjà protesté contre la hausse des factures d'électricité. Le mois dernier, le chancelier allemand Olaf Scholz a averti que les factures énergétiques élevées étaient un « baril de poudre pour la société ».
« Nous pouvons nous attendre à des manifestations », a déclaré Mitrova, ajoutant que l'Europe devrait anticiper des mouvements similaires aux manifestants des Gilets Jaunes qui ont émergé en France en 2018 pour protester contre l'augmentation du coût de la vie et des factures d'électricité.
« Les politiciens européens doivent se préparer à une saison très difficile », conclut l’article.