Selon l'IRNA, évoquant les efforts de la Syrie pour remplir ses obligations au titre de la Convention sur les armes chimiques, l'ambassadeur et représentant permanent de la République islamique d'Iran auprès des Nations Unies, Amir Saïd Iravani a souligné que cette affaire, avec une approche politique et un double standard, ne fait que détourner les débats de son caractère technique et peut remettre en cause la crédibilité et l'autorité du Conseil de sécurité de l’ONU et conduire à son affaiblissement. »
Le haut diplomate de la République islamique d'Iran, qui s'est exprimé jeudi (29 septembre), lors de la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur le sujet des développements au Moyen-Orient (l'utilisation d'armes chimiques en Syrie), a ajouté « En tant que principale victime de l'utilisation la plus systématique d'armes chimiques dans l'histoire moderne, la République islamique d'Iran a toujours condamné avec la plus grande fermeté l'utilisation d'armes chimiques par quiconque, partout et en toutes circonstances. »
Et de poursuivre : « L'utilisation de ces armes inhumaines constitue une grave menace pour la paix et la sécurité internationales et ne devrait pas être tolérée, la seule façon de garantir que les armes chimiques ne seront plus jamais utilisées est de les éliminer toutes à l'échelle mondiale et de prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher la production de ces armes de destruction massive. »
« Nous soulignons notre demande d'une mise en œuvre complète, efficace et non discriminatoire de la Convention sur les armes chimiques » a insisté le représentant iranien auprès de l’ONU.
Plaidant pour qu’on ne politise pas le travail de l’OIAC dans la mise en œuvre de la Convention, le représentant iranien a demandé que toutes les enquêtes soient menées de manière impartiale, et en premier lieu que les enquêteurs respectent la Convention.
Se référant à la grande importance des efforts de la Syrie pour mettre en œuvre ses obligations dans le cadre de la Convention sur les armes chimiques, Iravani a indiqué : « Nous saluons la poursuite de la communication et de l'interaction entre l'OIAC et la Syrie et félicitons le gouvernement syrien d'avoir soumis le 166e rapport mensuel au directeur général de l'OIAC. »
L'ambassadeur et représentant de l'Iran auprès des Nations Unies a exprimé l'espoir que la prochaine rencontre entre le ministre syrien des Affaires étrangères et le directeur général de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques contribuera à résoudre les problèmes entre les deux parties.