Selon des médias arabes, mardi, les forces de sécurité saoudiennes ont ravivé le souvenir de l'assassinat de Jamal Khashoggi au consulat du pays à Istanbul avec un autre crime terrible à Riyad.
Le ressortissant yéménite Ali Atef al-Aliei, résident de la province occidentale de Mahwit, a récemment été arrêté par les forces du régime saoudien près de son lieu de travail, emmené dans un lieu inconnu, plusieurs fois battu et étouffé à mort.
La victime avait dit à sa famille au Yémen qu'il recevait des menaces de mort, avant qu'ils ne puissent plus communiquer avec lui depuis le 9 septembre. Son corps a enfin été retrouvé au poste de police d'al-Manar dans la capitale saoudienne de Riyad.
Le groupe de défense des droits humains a noté qu'Aliei a été soumis à des formes de torture odieuses et horribles, ce qui montre la sauvagerie et la brutalité des autorités saoudiennes contre les migrants et constitue une violation flagrante de tous les principes internationaux.
L'organisation Insan Rights and Freedoms a appelé à une enquête approfondie sur les crimes saoudiens contre les migrants afin de mettre fin à ces abus et de punir tous les responsables de ces atrocités.
Cette déclaration intervient quelques jours après que la chaîne de télévision yéménite al-Maisrah a diffusé une séquence vidéo de ce qu'elle prétendait être une fosse commune de migrants africains tués aux mains des gardes-frontières saoudiens.