Téhéran - IRNA -Au seuil de l'anniversaire de naissance de Fatimah Zahra (S), fille du Prophète (SAWA), un groupe de mères et de femmes iraniennes actives dans les domaines culturel, social et scientifique a rencontré le Guide suprême de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Sayed Ali Khamenei, ce matin (4 janvier), à Téhéran.

Lors de cette réunion, le Guide suprême de la Révolution a expliqué la vision progressiste et équitable de l'Islam sur les "femmes" dans les domaines du "genre et de l'humanité - du droit et des devoirs - de la responsabilité individuelle et familiale - et des rôles et devoirs sociaux ».

Se référant aux versets du Saint Coran, l'Ayatollah Khamenei a énuméré l'égalité des hommes et des femmes dans la vision humaine et de genre comme l'un des principes indéniables de l'Islam et a déclaré : « Il n'y a pas de différence entre les hommes et les femmes dans les valeurs islamiques et humaines. »

Il a souligné que les droits et les devoirs des hommes et des femmes dans l'Islam sont différents mais équilibrés et a précisé : « contrairement au système capitaliste occidental profondément patriarcal, dans l'islam, les hommes et les femmes occupent une place prépondérante et ont des privilèges juridiques, intellectuels, théoriques et pratiques, mais les Occidentaux attribuent à tort leur patriarcat inhérent à l'Islam. »

Il a poursuivi en expliquant la position de la République islamique, ajoutant : « La position de la République islamique envers les prétendants hypocrites occidentaux vis-à-vis la question des femmes est revendicative, car l'Occident modernisé et la culture occidentale décadente sont vraiment coupables à cet égard, et c'est un crime contre la dignité et l’honneur des femmes. Nous espérons que les opinions de l'Islam auront leur effet même sur l'opinion publique de l'Occident avec une explication et une réitération appropriées via le langage et la plume des femmes élites et bien instruites ».

Se référant au fondement principal du système capitaliste, à savoir la suprématie du capital sur l'homme, le Guide suprême de la Révolution a déclaré : « Dans cette optique, quiconque peut accumuler plus de richesses a plus de valeur matérielle, et naturellement, puisque les hommes s’avèrent être plus utiles pour l'accumulation du capital, le système capitaliste est un système patriarcal. »

L'Ayatollah Khamenei a considérait « la question du travail » et « le regard charnel aux femmes » comme les deux abus fondamentaux des femmes en Occident et a souligné: « Le but principal de soulever la question de la liberté des femmes en Occident était de traîner les femmes aux usines comme force de travail moins chère. »

Il a décrit la controverse de la libération des esclaves noirs dans les guerres civiles sanglantes de l'Amérique au 19ème siècle comme un autre exemple de la tromperie et de l'abus du système capitaliste des valeurs et a rappelé : « Lors de ces événements, les capitalistes d'Amérique du Nord ont évacué les noirs des fermes du sud vers le nord, sous prétexte de la liberté, pour les y embaucher à bas salaires. »

Le Guide suprême de la Révolution a appelé la vision hédoniste un autre coup fondamental de l'Occident aux femmes et a déclaré : « Dans ce cas vraiment déplorable, le système capitaliste, utilisant toutes sortes de méthodes, convainc la femme que son avantage et sa valeur résident dans le comportement qui met en relief ses attraits sexuels pour les hommes de la rue et c'est le plus grand coup porté à la dignité et au statut des femmes. »

À ce propos, l'Ayatollah Khamenei a ajouté : « Contrairement à cette vision décadente, dans le Saint Coran le Seigneur considère les femmes comme modèles pour les hommes. »

Invoquant les statistiques et les faits que même les centres officiels des pays occidentaux publient, le Guide suprême de la Révolution a qualifié d'ultime insolence les prétentions de l'Occident vis-à-vis la défense des droits des femmes et a déclaré : « la soi-disant liberté évoquée dans le système capitaliste est l’exemple parfait de "captivité et insulte" aux femmes tant qu’on a honte d’évoquer certains événements qui se déroulent à cet égard en Occident ».

Son Eminence a déclaré : « Le commerce et l'esclavage sexuel, brise toutes les limites morales et coutumières et la légalisation de questions telles que l'homosexualité, qui est interdite dans toutes les religions divines, et d'autres scandales de ce genre, sont les résultats de la culture et de la vision occidentales sur les femmes. Par conséquent, éviter le point de vue occidental au sujet des femmes fait partie des obligations pratiques. »

L'Ayatollah Khamenei a déclaré que la raison de la définition des règles et des lois pour le mariage et la formation de la famille dans l'Islam et d'autres religions divines est de prévenir le désordre et a ajouté : « Le respect de ces règles assurera la santé de la famille et de la société, car la famille est la pierre angulaire de la société. »

Dans une autre partie de son discours, Son Eminence a prêté attention à la question de la famille et du rôle de la femme dans celle-ci et a souligné : « la formation de la famille est basée sur une loi générale dans la Création, à savoir : la loi du mariage. Ce point de vue est à l'opposé du conflit hégélien et marxiste qui stipule que le mouvement est causé par la contradiction, car dans la logique de l'Islam, le mouvement, y compris la continuation de la génération, est issu du mariage et du compagnonnage, et cette théorie nécessite un travail sérieux et fondamental. »

Le Guide suprême de la Révolution a énuméré les deux rôles principaux d'une femme au foyer, à savoir celui d'une mère et celui d'une épouse, et l'a décrit comme le devoir le plus important et le plus essentiel : « Bien sûr, faire le ménage ne signifie pas rester à la maison et éviter l'enseignement, les efforts et les activités politiques et sociales, mais cela signifie qu’une femme puisse faire tout autre travail qu’elle est capable et intéressée d’assumer dans le cadre de ses rôles principaux au foyer», a-t-il souligné.

L'Ayatollah Khamenei a souligné que la famille ne peut être gérée sans la présence et le sens des responsabilités de la femme et a ajouté : « De même qu'aucune femme ne doute de la priorité de sauver la vie de son enfant par rapport à certains travaux administratifs, il n'y a aucun doute quant à l'importance de l'éducation morale et religieuse de l'enfant. »

Il a pourtant signalé que certains travaux sociaux sont des devoirs supérieurs à tout autre travail : « parfois l'importance d'un devoir est encore plus élevée que de sauver la vie des enfants, des conjoints et des parents. »

Dans une autre partie de son discours, le Guide suprême a abordé la question du hijab et a déclaré : « le hijab est sans aucun doute une nécessité inviolable de la charia, mais cette nécessité inviolable ne devrait pas aboutir à accuser d'irréligieuses ou de contre-révolutionnaires celles qui ne respectent pas pleinement le hijab. »

L'Ayatollah Khamenei a ajouté : « Il y a quelques années, lors d'un de mes déplacements dans les provinces et parmi les savants de cette région, j'ai dit que pourquoi accusez-vous une femme qui ne porte pas un hijab dans le bon sens, et en fait, respecte un hijab faible, alors que parmi la foule qui s’était rassemblée pour m’accueillir, il y avait un certain nombre de femmes portant un tel hijab. Ce sont come nos propres femmes et filles, qui participent également aux cérémonies religieuses et révolutionnaires. »

L'Ayatollah Khamenei a qualifié  d’importants et d’inoubliables les services de la République islamique aux femmes et a rappelé : « Avant la Révolution, il y avait peu de femmes élites, scientifiques et chercheuses, mais la Révolution a entraîné la croissance d'un grand nombre de femmes bien éduquées. »

Il a énuméré la bonne performance des filles iraniennes dans les compétitions sportives internationales comme un autre domaine de progrès des femmes après la Révolution et a ajouté : « La meilleure publicité pour le hijab est que notre athlètes devient une championne avec son hijab et lève le drapeau de son pays devant de caméras internationales. »

Se référant aux nombreux efforts dans les affaires récentes dans le pays contre le hijab, L'Ayatollah Khamenei a noté : « Qui a résisté à ces efforts et appels ? Ce sont les femmes elles-mêmes qui se sont levées, même si les malfaiteurs espéraient que ces femmes soi-disant de mauvais hijab mettent de côté le hijab, mais les femmes ne l'ont pas fait. »

Comme un dernier point, et exprimant son regret pour l'oppression des femmes dans certaines familles, l’Ayatollah Khamenei a dit : « parfois les hommes comptent sur leur force physique pour opprimer les femmes, et dans ces cas, afin de protéger la famille, les lois relatives à la famille devraient être fortes pour protéger le côté opprimé de façon à ce que l'homme ne puisse pas opprimer la femme, bien sûr il y a aussi des cas où la femme opprime, mais ces cas sont peu nombreux et limités. »

L'imam Khamenei a exprimé sa satisfaction de la tenue de telles réunions utiles avec des femmes et a souligné la nécessité d'utiliser certaines des suggestions avancées par les participantes.

Avant le discours du Guide suprême de la Révolution Islamique, 7 des femmes présentes à cette réunion se sont intervenues pour donner leurs avis et suggestions.

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