Les commandants des marines chinoise et russe ont déclaré que l’exercice conjoint démontrait davantage la préparation des pays participants à maintenir la sécurité et qu’il approfondirait également leur coopération opérationnelle.
Le porte-parole des exercices, le contre-amiral Tajeddini a déclaré que l’exercice tripartite aiderait à protéger la paix et la stabilité dans la région.
Cet exercice conjoint était le troisième du genre, après des exercices similaires impliquant les marines iranienne, chinoise et russe en 2019 et 2022.
Ces manœuvres illustrent la solidité de la relation qui lie Téhéran, Pékin et Moscou, malgré les pressions occidentales.
Au-delà de toute logique coercitive, la diplomatie navale s’entend comme la participation des forces aux affaires diplomatiques d’un État, comme un moyen au service d’intérêts politiques, et non exclusivement comme une fin militaire.
Les exercices conjoints et multinationaux, permettent également de nouer et d’entretenir de véritables coopérations entre gouvernements. S’ils ont d’abord un intérêt opérationnel, ils induisent néanmoins un effet politique certain en créant des habitudes partagées avec d’autres nations, favorisant le dialogue entre forces armées et le partage de valeurs et savoir-faire.