Selon l'IRNA, Seyyed Ebrahim Raissi, lors de sa visite officielle à Cuba jeudi 15 juin et lors de la réunion conjointe des délégations de haut rang des deux pays, a proposé la création d'un groupe de travail commun sur la coopération technologique, compte tenu des capacités de l'Iran dans le domaine des nanotechnologies et les potentiels de Cuba dans le domaine de la biotechnologie, manière d’avoir une collaboration complémentaire dans ces domaines. La proposition a été bien accueillie par son homologue cubain.
Au début de son discours, le président a rendu hommage au peuple résistant et patient de Cuba et aux héros nationaux de ce pays, et a honoré la mémoire de tous ceux qui ont perdu la vie pour l'indépendance et la liberté de cette terre.
Soulignant que les relations entre l'Iran et Cuba ont changé depuis la victoire de la révolution islamique, l'ayatollah Raisi a déclaré : Dans les années qui ont suivi la victoire de la révolution islamique, les relations entre les deux pays n'ont cessé de se développer, surtout ces dernières années et pendant l'épidémie de Corona, une coopération constructive a eu lieu, elle s'est formée dans le domaine de la production de vaccins et dans le domaine de la biotechnologie entre les deux pays.
Déclarant que l'Iran et Cuba ont d'importants points communs, notamment la lutte pour l'indépendance et les efforts pour préserver leurs positions révolutionnaires, Raissi a ajouté : « La République islamique d'Iran est prête à coopérer avec tous les pays, mais si un pays agit contre les intérêts de notre nation, nous nous y opposerons ».
L'Iran considère que le rétablissement des relations étendues avec des pays indépendants sont l'un des moyens efficaces de faire face aux sanctions
Soulignant que la nation iranienne s'oppose à toutes les conspirations et n'a pas cessé de progresser malgré les sanctions et les pressions et qu’elle a su vaincre les restrictions imposées américaines, le président a renchéri : Pour la République islamique d'Iran l'un des moyens efficaces de faire face aux sanctions réside dans le rétablissement des relations étendues et étroites avec des pays indépendants ».
Faisant référence aux capacités mutuelles de l'Iran et de Cuba, y compris dans les domaines de la biotechnologie, de la nanotechnologie et des diverses ressources minérales, l'ayatollah Raissi a précisé : « L'échange de ces capacités ainsi que l'échange d'expériences bilatéraux restent l'un des moyens d'élargir la coopération entre les deux pays. Les deux parties disposent également de bonnes capacités dans les domaines économiques et commerciaux. A cela s’ajoute la coopération pour la construction de centrales électriques.
« Notre coopération sur la voie du progrès peut apporter de l'espoir aux nations indépendantes et du désespoir aux dirigeants », a-t-il conclu.