Date de publication: 22 juillet 2023 - 14:42

Téhéran (IRNA)- Quatre policiers de la Brigade anti-criminelle (BAC) de Marseille ont été mis en examen pour avoir frappé un jeune homme, en marge des manifestations qui ont suivi le meurtre de Nahel.

Quatre policiers de la Brigade anti-criminelle (BAC) de Marseille ont été mis en examen pour avoir frappé un jeune homme dans la cité phocéenne, en marge des manifestations qui ont suivi le meurtre de Nahel.

Les quatre agents de la BAC sont accusés d'avoir passé à tabac un jeune homme de 21 ans dans la nuit du 1er au 2 juillet, au centre de Marseille. Juste avant de se faire frapper, Hedi aurait également reçu un tir de LBD dans la tempe, rapporte la RFI.

Au quotidien La Provence, le jeune homme avait raconté qu'en sortant du travail, ce soir-là, il a été agressé par un groupe de quatre à cinq policiers : après des coups de pied, de poing et de matraques, Hedi passera plusieurs heures dans le coma. Le certificat médical initial du jeune homme fait état de 60 jours d'incapacité totale de travail (ITT). Immédiatement opéré en neurochirurgie et désormais porteur d'un casque, après qu'une partie de l'os crânien lui a été enlevé, il a pu rentrer chez lui, jeudi après avoir été de nouveau opéré, d'une fracture de la mâchoire. Hedi, qui travaille dans la restauration à Meyrargues, à une quarantaine de kilomètres de Marseille, pourrait aussi avoir perdu son œil gauche.

Jusqu'à présent, l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) s'est saisie d'au moins 21 enquêtes sur les violences policières lors des manifestations ayant suivi la mort de Nahel.

Plusieurs enquêtes judiciaires sont également en cours. À Marseille notamment, une autre enquête porte sur la mort d'un jeune homme de 27 ans, probablement après un « choc violent au niveau du thorax » causé par un projectile de « type Flash-Ball », au cours de la nuit du 1er au 2 juillet.

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