Lors d’une interview télévisée, Mohammad Jamshidi a expliqué les réalisations de la visite de l'ayatollah Raïssi à Riyad pour assister au sommet de l’Organisation de la coopération islamique.
L’adjoint politique au bureau de la Présidence a déclaré que la tenue du sommet des chefs des pays islamiques était l'idée de l'Ayatollah Raïssi et a souligné que depuis les premiers jours de la guerre à Gaza, l'Ayatollah Raïssi avait eu de nombreux contacts avec les chefs d’Etat [des pays islamiques].
Il a déclaré que la conversation avec l'émir du Qatar et le prince héritier d'Arabie saoudite constituait la cristallisation de ces pourparlers, et a ajouté : « Le président a soulevé plusieurs programmes principaux au cours de ces pourparlers, dont le plus important était le cessez-le-feu, la levée du blocus et l’envoie de l’aide humanitaire vers Gaza. »
« Lors d'une conversation avec les dirigeants de l'un des pays, le président a suggéré qu'une position ferme, forte et unifiée soit adoptée pour soutenir efficacement le peuple palestinien. Cette idée est acceptée par les pays arabes de la région. », a ajouté Jamshidi.
Jamshidi a souligné : « Les États-Unis étaient contre la réunion des dirigeants des pays islamiques au début, et a proposé à la place le sommet de l'Égypte et ont invité leurs alignés à assister à cette réunion. Lors de la réunion tenue en Égypte, des représentants de pays occidentaux, dont les États-Unis et l'Angleterre, étaient présents. »
Faisant référence à l'échec du sommet de l'Egypte sur Gaza, Jamshidi a déclaré : « La réunion égyptienne n'a pas de déclaration finale, et une déclaration à la presse a été faite par le président de la réunion, ce qui indique l'échec de cette réunion. »
« Ce que nous constatons aujourd’hui, c’est qu’après une décennie de tensions géopolitiques dans la région, c’est l’axe de la résistance qui a gagné, ce qui a apporté de nombreux avantages à l’axe de la résistance et à la République islamique. », s’enthousiasme le vice-président aux Affaires politiques.