Ils ont déclaré à Reuters qu’il était impératif d’éviter une escalade diplomatique et nucléaire avec l’Iran alors que l’attention est concentrée sur la guerre à Gaza.
En septembre, les puissances occidentales avaient menacé d’adopter une résolution contraignante contre Téhéran.
Les diplomates, qui ont parlé à Reuters sous couvert d'anonymat, ont déclaré qu'"une démarche moins incendiaire", telle qu'une déclaration ferme et non contraignante, était plus probable pour le moment.
"Nous ne pouvons pas parvenir à une résolution", a déclaré un haut diplomate européen. "Si nous devions adopter une résolution (...) cela risquerait de les pousser (les Iraniens) à bout (...) jusqu'à un enrichissement à 90 %."
Deux diplomates ont déclaré que tout ce qui pouvait être fait dans les mois à venir était de soutenir les efforts du chef de l'AIEA, Rafael Grossi, pour renforcer la surveillance du programme nucléaire iranien. Il cherche à redésigner ses inspecteurs avant la fin de l'année.