« Certes nous entretenons des relations étroites avec tous les groupes, partis et secteurs au Yémen. Nous avons une relation équilibrée avec les Houthis et Ansar Allah, mais la responsabilité des décisions que les Houthis et Ansar Allah prennent au Yémen et des décisions que Sanaa prend et annonce en toute transparence leur incombe à eux-mêmes », a insisté le plus haut diplomate iranien.
« Nous sommes transparents. Lorsque le général Soleimani a été assassiné sur ordre de Trump sous l’ère Trump, l’Iran a ciblé la base américaine d’Ain al-Assad avec 13 missiles balistiques à guidage de précision, et nous l’avons officiellement annoncé et en avons accepté la responsabilité », a-t-il rappelé.
« Nous n'étions pas au courant de cette décision et de cette opération du Hamas. C'était une décision purement palestinienne ».
« Nous avons prévenu il y a quatre semaines que si la guerre et le génocide à Gaza se poursuivaient, l'extension de la guerre serait inévitable. C'est désormais chose faite dans la région. Comme vous le dites, le Liban, l’Irak, la Syrie et le Yémen sont entrés en guerre. Cela montre que la guerre s’est étendue, mais à la question de savoir « comment l’Iran agira ? », nous déciderons de chaque question au moment opportun. Nous estimons que les forces de résistance en Palestine et dans la région peuvent déterminer le sort de cette guerre. Bien entendu, nous maintenons notre soutien politique à la résistance contre l’occupation », a-t-il conclu.