Après l’annonce d’un accord d’échange de prisonniers entre le Hamas et l’ennemie sioniste, la France a exprimé son souhait pour voir les ressortissants français parmi les détenus qui seront libérés par la Résistance palestinienne.
La tonalité du communiqué du Hamas et la réaction des grandes puissances mondiales comme les États-Unis, le Royaume-Uni et la France montre déjà les effets de l’Opération Déluge Al-Aqsa.
Dans le communiqué du Hamas publié à cette occasion, une grande attention est portée au sort des civils Gazaouis, un attachement qui nous rappelle la responsabilité d’un Etat envers ses ressortissants. Le Hamas explique, au début de son message, les raisons de cet accord : « Sur la base de notre responsabilité envers notre peuple palestinien patient, et de nos efforts pour renforcer la cohésion de notre peuple héroïque dans la fière bande de Gaza, pour apporter des secours et panser ses blessures, et pour consolider la volonté de notre résistance victorieuse le 7 octobre face à l'ennemi sioniste. »
« Nous promettons à notre peuple que nous resterons fidèles à son sang, à ses sacrifices, à sa patience, à ses liens et à ses aspirations à la libération, à la liberté, à la restauration des droits et à l'établissement d'un État palestinien indépendant. État avec Jérusalem pour capitale, si Dieu le veut. », rassure le Hamas.
En décrivant les détails de cet accord obtenu grâce aux efforts des intermédiaires comme le Qatar et l’Égypte, aux pressions de la communiante internationale et aux manœuvres diplomatiques des pays islamiques comme l’Iran, le Hamas déclare : « Après des négociations difficiles et complexes qui ont duré plusieurs jours, nous annonçons, avec l'aide et le succès de Dieu Tout-Puissant, que nous sommes parvenus à un accord de trêve humanitaire (cessez-le-feu temporaire) pour une période de quatre jours, avec des partenaires qataris. Les efforts égyptiens, selon lesquels :
- Un cessez-le-feu des deux parties et la cessation de toutes les actions des forces militaires de l'armée d'occupation dans toutes les zones de la bande de Gaza, et l'arrêt du mouvement de ses véhicules militaires pénétrant dans la bande de Gaza.
- L'entrée de centaines de camions d'aide humanitaire, de secours, médicale et de carburant, dans toutes les zones de la bande de Gaza, sans exception, au nord et au sud.
- La libération de 50 femmes et enfants (âgés de moins de 19 ans), en échange de la libération de 150 femmes et enfants (âgés de moins de 19 ans) de notre peuple des prisons du régime occupant.
- Arrêt du trafic aérien dans (le sud) pendant quatre jours.
- Arrêt du trafic aérien dans (le nord) pendant une période de 6 heures par jour, de 10h00 à 16h00.
- Pendant la période de trêve, l'occupation s'engage à ne pas attaquer ni arrêter quiconque dans toutes les zones de la bande de Gaza.
Le Jihad islamique palestinien a également confirmé la conclusion d’un accord d’échange partiel de prisonniers et une trêve humanitaire de 4 jours, rapporte Almanar.