Selon l’IRNA depuis la presse de l’Onu, lors de la réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la question palestinienne, mardi soir (28 novembre), Riyad Mansour, représentant de la Palestine auprès des Nations unies, a attiré l’attention sur le fait qu’aucune génération palestinienne n’a été épargnée par le fléau de la guerre, les dénis des droits humains et les déplacements, la génération d’après 1948 ayant, selon lui, le plus souffert.
La crise humanitaire actuelle exige une action mondiale en faveur de la justice, a-t-il exhorté, remarquant que le « massacre » de la population de Gaza a poussé les nations à demander un cessez-le-feu et la fin de l’occupation israélienne.
Saluant l’adoption fin octobre d’une résolution de l’Assemblée générale appelant à une trêve humanitaire immédiate, un « acte courageux et guidé par des impératifs moraux, légaux et humanitaires », qui, s’il avait été appliqué, aurait permis d’épargner des milliers de Palestiniens, il a regretté que le Conseil de sécurité ait entériné tardivement une résolution « moins ambitieuse ».
Selon l'ambassadeur palestinien auprès de l'ONU, Riyad Mansour, seule une trêve permanente permettrait aux acteurs déployés sur le terrain de remédier à la situation humanitaire catastrophique, de libérer les personnes détenues et d’éviter une escalade régionale.
Il importe en outre d’assurer le retour immédiat des déplacés, de mettre un terme au blocus de la bande de Gaza et de veiller à ce que les coupables rendent des comptes car « rien ne justifie les crimes de guerre, les génocides et les crimes contre l’humanité », a souligné M. Mansour. À ses yeux, les États Membres se sont décidés, plus ou moins rapidement, à rejoindre « le bon côté de l’histoire » et ont maintenant un choix à faire : « la paix ou le conflit perpétuel ».
Le représentant palestinien à l'ONU, Riyad Mansour, a ensuite cité des données statistiques du conflit, faisant état de 15 000 civils tués à Gaza, dont 6 000 enfants et 4 000 femmes, 30 000 blessés, 80% de la population déplacée et près de 1,1 million de réfugiés présents dans les locaux de l’UNRWA, alors que les écoles, les hôpitaux et les abris onusiens sont visés par les frappes israéliennes.
« Les victimes principales de cette guerre sont les civils », a-t-il insisté, mentionnant également les 230 Palestiniens tués en Cisjordanie occupée et les 3 000 Palestiniens de ce territoire placés en détention dans des prisons israéliennes en l’espace de sept semaines.