Selon l'agence de presse Reuters, Grossi a déclaré lors de sa visite au salon nucléaire de paris (WNE 2023) que selon les calculs de l'Agence internationale de l'énergie atomique, il est nécessaire de doubler le nombre de réacteurs nucléaires dans le monde (actuellement 400) pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris sur le climat.
Le directeur général de l'AIEA a annoncé : « Aujourd'hui, 10 pays sont entrés dans la phase de décision (pour construire des centrales nucléaires) et 17 autres pays sont en cours d'évaluation. Il y aura 12 ou 13 nouveaux États nucléaires dans les prochaines années. »
Le Ghana, le Kenya, le Maroc, le Nigeria, la Namibie, les Philippines, le Kazakhstan et l'Ouzbékistan font partie des pays cités par Grossi comme ayant le potentiel de devenir de nouveaux pays nucléaires.
La majorité de ces pays se trouvent dans le continent africain. A cette liste, il faut ajouter les autres pays comme l’Egypte, l'Ouganda, le Soudan, le Rwanda, et la Zambie qui prévoient d'avoir l'énergie nucléaire d'ici 2030-2037.
L’agence nucléaire russe Rosatom a signé un accord de construction d’une centrale nucléaire au Burkina Faso vendredi 13 octobre, en plus d’annoncer le même jour un accord de coopération pour développer le nucléaire civil au Mali, rapporte TV5 en octobre 2023.
Pourtant, l'Égypte est le plus avancé d'entre ces pays africains avec un accord signé en 2015 et une livraison de 4 réacteurs nucléaires prévus pour 2026 dans la commune d'El-Dabaa, à 300 kilomètres du Caire.
En Afrique subsaharienne, seule la République d'Afrique du Sud possède des centrales nucléaires actives.