Le président de la République islamique d’Iran a tenu ces déclarations ce samedi soir 2 décembre lors d’une conversation téléphonique avec le Premier ministre japonais Fumio Kishida. Les deux hommes ont discuté à cette occasion de diverses questions d’intérêt commun dont notamment les relations Téhéran-Tokyo ainsi que la guerre israélienne en cours contre Gaza.
Déplorant les évolutions amères palestiniennes, le président iranien a qualifié le génocide perpétré par le régime sioniste à Gaza de « plus grand désastre humanitaire de l’histoire moderne » avant de souligner la nécessité de clarifier les réalités concernant la question palestinienne.
Faisant référence à 75 ans d'occupation israélienne, marquée par la mort des Palestiniens et la destruction de leurs maisons un blocus qui transformé la bande de Gaza en la plus grande prison à ciel ouvert du monde, Raïssi a déclaré : « La bonne décision à prendre aujourd'hui par les dirigeants du monde concernant la nation palestinienne nécessite une révision exacte de ce qui s’est passé et de ce qui est arrivé à ces innocents au cours des dernières décennies ».
A cet effet, le président a proposé que « différents pays, y compris le Japon, organisent des référendums pour constater clairement à quel point leur peuple soutient les droits du peuple palestinien, même si les États occidentaux ont très peur d’organiser un tel référendum ».
Raïssi a ensuite souligné le soutien complice des États-Unis au régime sioniste dans la guerre à Gaza, qualifiant Washington de « principal auteur » des crimes et de « principal partisan de la machine de guerre » du régime contre le peuple sans défense du territoire assiégé totalement.
« À la suite du soutien direct des États-Unis et en violant plus de 400 résolutions internationales, le régime sioniste a largué tant de bombes, équivalentes à sept bombes atomiques, sur la population de Gaza, et cela intervient alors que les États-Unis appellent les autres pays à faire preuve de retenue afin que le régime factice sioniste poursuive son génocide et ses crimes à Gaza », a déclaré Raissi.
Le président a déclaré que l’inaction des dirigeants mondiaux enhardirait davantage « les dirigeants infanticides sionistes ».
Par conséquent, a-t-il ajouté, différents pays, dont le Japon, sont tenus de suivre sérieusement quatre questions clés à travers leurs efforts diplomatiques, dont notamment l'arrêt des bombardements israéliens, l'envoi de l’aide humanitaire aux habitants de Gaza, la levée du blocus et le respect des droits du peuple palestinien.
Le Premier ministre japonais a pour sa part exprimé son inquiétude face à la crise humanitaire à Gaza et a souligné l'importance de mettre un terme aux attaques contre les civils ainsi que d'envoyer une aide humanitaire aux Palestiniens.