Le 19e sommet du MNA s'est ouvert vendredi à KAMPALA, alors que le mouvement de 120 États membres cherche à accroître son influence sur les affaires mondiales.
Lors d’une conférence de presse avant son départ, le premier vice-président a décrit les objectifs de sa visite en Ouganda, en insistant la mission de cette organisation internationale pour condamner et essayer à arrêter les crimes du régime sioniste en Palestine occupée.
Soulignant l'importance de la tenue de ce sommet et de la réunion des chefs des pays en développement, surtout après les événements à Gaza et l'attaque sans précédent du régime usurpateur sioniste sur cette région, il a précisé : « La République islamique d'Iran et les pays islamiques et indépendants attendent de cette réunion de se coordonner afin de mettre fin à la guerre en Palestine et faire pression sur le régime sioniste pour qu'il mette fin à la politique de génocide et de crimes contre l'humanité à Gaza. »
Le numéro deux de l’exécutif iranien aura de nombreuses réunions et consultations avec les dirigeants et hauts responsables des pays en développement en marge de ce sommet en Ouganda.
L'organisation a été fondée en 1965 par des pays opposés à l'adhésion à l'un ou l'autre des deux principaux blocs militaires et politiques de la guerre froide et constitue le plus grand bloc mondial après l'ONU.
L'Ouganda est actuellement à la tête du MNA après que le dirigeant azerbaïdjanais Ilham Aliye, président sortant, ait passé le relais au président Yoweri Museveni au début du sommet. Museveni présidera l'organisation jusqu'en 2027.
Mohammad Mokhbar a déclaré au 19ème sommet du mouvement des non-alignements :
« Le mouvement de non-alignement est apparu à une époque où le monde était exposé aux dégâts causés par l’atmosphère bipolaire de la guerre froide. L'esprit dominant du Mouvement des non-alignés est la convergence pour lutter contre le pouvoir monopolistique. Aujourd’hui, après plusieurs décennies, les signes de menaces et d’ingérences des puissances arrogantes jettent encore une ombre sur les relations mondiales. Par conséquent, l’activation de coalitions telles que le mouvement des non-alignements est plus nécessaire pour surmonter les défis.
Toute action entreprise par les Palestiniens sous occupation, vient de leur droit inhérent à résister à l’occupation par tous les moyens possibles, incluant la lutte armée, ce qui a été souligné à plusieurs reprises par l’Assemblée générale des Nations Unies et lors des réunions des dirigeants et des ministres des Affaires étrangères de ce mouvement.
La République islamique d'Iran demande aux membres du Mouvement des non-alignements d'utiliser toutes leurs capacités politiques et économiques pour affronter le régime d'apartheid sioniste et de déployer tous leurs efforts pour reconnaître le droit inhérent des Palestiniens.