Selon IRNA, le ministre des Affaire étrangères de notre pays, Hossein Amirabdollahian, a rencontré son nouvel homologue français Stéphane Séjourné et s'est entretenu avec à New York mardi, heure locale.
Lors de la réunion entre le deux plus haut diplomates iranien et français, qui s'est tenue à l'invitation de la partie française et au bureau de représentation du pays, l'état actuel des relations bilatérales et certaines questions importantes d'intérêt pour les deux pays ont été discutés.
Le chef de l'appareil diplomatique iranien "a fermement condamné les crimes du régime sioniste contre la population de Gaza et a souligné la nécessité de efforts sérieux de la part de la communauté internationale pour mettre fin aux crimes de guerre du régime sioniste, parvenir à un cessez-le-feu immédiat et faire face aux violences forcées ainsi qu'au déplacement des Palestiniens. »
Le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné à pour sa part souligné l'importance de prévenir l'expension des tensions dans la région en évoquant le rôle constructif et positif joué par la République islamique d'Iran pour maintenir la paix et la stabilité dans la région.
Toujours lors de cette réunion, les ministres des Affaires étrangères de la République islamique d'Iran et de la France ont souligné l'importance du maintien et du développement des relations bilatérales.
La France, qui est l'un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité, dirige ce conseil ce mois-ci (janvier 2024) et a invité les ministres des Affaires étrangères de la République islamique d'Iran et d'autres pays à participer à la réunion d'aujourd'hui de ce conseil sur l'examen de la situation au Moyen-Orient.
Le Conseil de sécurité de l'ONU, qui compte cinq membres permanents avec droit de veto et 10 membres non permanents, n'a pas pu, depuis le début de la guerre israélienne suite à l'opération tempête Al-Aqsa le 7 octobre 2023, en raison de l'opposition et veto des États-Unis, l'un des membres permanents de ce conseil, malgré les pressions mondiales et l'exigence de l'opinion publique mondiale d'établir un cessez-le-feu permanent à Gaza.
La tâche principale du Conseil de sécurité des Nations Unies est de maintenir la paix et la sécurité internationales, qui, du fait de l'unilatéralisme de certains de ses membres, s'éloignent chaque jour davantage de sa mission principale et se révèlent inefficaces dans de nombreux cas, comme celui du conflit israélo-palestinien.
Plus tôt dans la journée, le chef de la diplomatie iranienne a rencontré son homologue algérien, Ahmed Attaf. L’Algérie est désormais l’un des 10 membres non permanents du Conseil de sécurité qui ont voté contre la résolution 2722 du Conseil, proposée et approuvée par les États-Unis et le Japon contre Ansarallah du Yémen.
Le premier jour de son voyage à New York, Amir-Abdollahian a rencontré les ministres des Affaires étrangères de la Russie et du Liban, ainsi que l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour les affaires syriennes avec lequel il a discuté des relations bilatérales, régionales et internationales.
Le ministre des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran est arrivé lundi 22 janvier à l’aéroport international John F. Kennedy de New York, à la tête d’une délégation de haut niveau. Il a été accueilli par Amir Saeed Irvani, ambassadeur et représentant permanent de l’Iran auprès des Nations unies, Zahra Ershadi, ambassadrice et représentante adjointe de l’Iran et d’autres diplomates de la RII.
Il s’était rendu à New York en septembre dernier afin de participer à la réunion annuelle de l’Assemblée générale des Nations unies avec le président de la RII puis fin octobre où il a assisté à réunion d’urgence de l’Assemblée générale des Nations unies.
Avec 153 voix pour, soit une écrasante majorité, l’Assemblée générale des Nations unies a approuvé, le 12 décembre 2023, une résolution appelant à un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza, ainsi qu’à la libération inconditionnelle des tous les prisonniers.
Avant d’arriver à New York, le ministre iranien des Affaires étrangères, évoquant l’assassinat de cinq conseillers militaires iraniens en Syrie, a déclaré dans une lettre au secrétaire général de l’ONU : « Le régime israélien doit subir les conséquences de ses actes terroristes et ceux contre les conseillers militaires iraniens. »
La réunion du Conseil de sécurité des Nations unies chargée d’examiner les derniers développements dans la région et la guerre israélo-palestinienne doit se tenir au niveau des ministères des Affaires étrangères des pays membres du conseil, ainsi que des États influents de la région.