Noam Tifon a ajouté : Netanyahu est inutile et aujourd’hui, alors que nous avons le plus besoin de l’Amérique, les actions de Smotrich et de Ben Goyer ont gravement endommagé les relations entre Tel Aviv et Washington.
Concernant les négociations concernant l'échange de prisonniers avec le mouvement Hamas, il a avancé que une telle décision est "un pacte avec le diable, mais c'est le seul moyen de libérer les prisonniers sionistes."
Déclarant que l'approche du Ramadan contribuera à accélérer la conclusion d'un accord, Tifon a déclaré : "Le moment opportun pour libérer les captifs est terminé, mais il est encore temps pour cela".
Samedi soir, le cabinet de guerre israélien a approuvé l'envoi d'une délégation pour achever les négociations avec le Hamas concernant l'échange de prisonniers vers le Qatar.
La douzième chaîne de télévision du régime sioniste a rapporté que la délégation du régime se rendrait à Doha avec un nombre inférieur à celui de la délégation qui a participé à la réunion (échouée) de Paris.
Réagissant aux évolutions un autre général à la retraite de l'armée israélienne a déclaré que le chaos au sein de l'armée était tel qu'il ne serait pas possible d'en parler dans les médias.
141 jours se sont écoulés depuis la guerre à Gaza, une guerre qui est plus longue que toute autre guerre dans la courte histoire du régime sioniste et alors que les occupants n’étaient pas préparés à y entrer.
La prolongation de la guerre, doublée de l'échec de la réalisation des objectifs, la guerre urbaine, considérée comme la première expérience de l'armée israélienne, a créé une situation qui, selon Isaac Break, général à la retraite de l'armée israélienne, il ne serait pas possible d'en parler dans les médias.
Le général de 76 ans, qui a pris sa retraite en 2018, a déclaré au journal Maariv : «Il y a un grave chaos dans l'armée. Depuis le 7 octobre, de nombreux soldats se sont plaints à plusieurs reprises de la panne des véhicules et du dysfonctionnement des équipements de guerre.
Lui, qui a participé aux guerres depuis 1967, a ajouté : Des dizaines de chars ont été détruits au milieu de la bataille et il n'y a personne pour les faire sortir de Gaza.
Isaac Break a noté que le chaos et le désordre sont si grands qu'il n'est pas possible d'en parler dans les médias.
Cet ancien général et actuel analyste militaire a également écrit jeudi dans un article du journal Haaretz que l'entrée de l'armée israélienne à Rafah aurait des conséquences désastreuses, avertissant qu'il ne serait pas possible de transférer les 1,4 millions de personnes déplacées qui vivent dans cette ville vers d'autres régions.
Il a écrit que l’armée israélienne et Netanyahu n’avaient pas de stratégie politique précise pour poursuivre la guerre.