« Il y a un désastre humanitaire à Gaza, et tuer et priver des enfants de nourriture n'est pas justifié », déplore le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Ayman Safadi.
« Priver l'Office de secours et d'emploi pour les réfugiés palestiniens au Proche-Orient (UNRWA) et supprimer son aide financière équivaut à participer à l’infanticide dont sont victimes les Palestiniens », a déploré le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Ayman Safadi.
Le chef de la diplomatie jordanienne a poursuivi : « Rien ne remplace l'UNRWA et tous les biens donnés à cette agence sont absolument efficaces pour sauver des vies. »
« Israël utilise la faim comme une arme dans sa guerre à Gaza et cette tragédie ne prendra fin que si la guerre s'arrête » a insisté le plus haut diplomate jordanien.
Fustigeant la fourniture d’arme à Israël, il a indiqué : « Au lieu d'envoyer des armes à Israël, des délégations devraient être dépêchées pour faire pression en faveur d'un cessez-le-feu. Le cabinet du régime sioniste est dirigé par des éléments extrémistes et ils ne devraient pas être autorisés à continuer de massacrer. »
Faisant référence aux menaces du régime sioniste d'attaquer Rafah, il a également averti qu’intervenir à Rafah conduirait à un désastre ». « Israël fait fi des exigences de la communauté internationale », a-t-il encore dénoncé.
Le jour où de nouvelles données sont publiées sur la famine à GAZA, les autorités de l’entité sioniste ont refusé l'entrée à Gaza de Philippe Lazzarini, commissaire général de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).
Les autorités sionistes ont accusé en janvier 12 agents de l'UNRWA d'avoir prétendument participé à l'attaque du Hamas le 7 octobre dernier sans fournir des preuves. Elles avaient réclamé alors la démission de Philippe Lazzarini.
« Cette famine provoquée sous nos yeux est une tache sur notre humanité collective », a-t-il souligné.
La famine affectera le nord de la bande de Gaza au plus tard en mai, selon une évaluation de l'Integrated Food Security Phase Classification (IPC) récemment publiée.