Selon un article de l'IRNA publié vendredi, citant The Straits Times, des manifestants pro-palestiniens ont installé la semaine dernière un camp à l'Université de Sydney, l'un des plus grands établissements d'enseignement supérieur d'Australie. Ces mouvements s'inspirent des manifestations étudiantes dans les universités américaines.
Des camps similaires ont été mis en place dans les universités de Melbourne, Canberra et d’autres villes australiennes.
En Australie, les manifestations se sont déroulées dans le calme, avec peu de présence policière. Et ce, alors que, selon les statistiques, plus de 2 000 personnes ont été arrêtées lors des manifestations étudiantes des partisans de la Palestine dans les universités américaines.
Aujourd’hui, une foule de plus de 300 manifestants de l’Université de Sydney a appelé au boycott et au gel des investissements dans les entreprises liées à Israël, faisant écho aux revendications des étudiants aux États-Unis, au Canada et en France.
Mark Scott, vice-chancelier de l'Université de Sydney, a déclaré hier aux médias locaux que le camp pro-palestinien pouvait rester sur le campus parce que la violence contre les manifestations estudiantines aux Etats-Unis n'a pas existé dans ce pays.
Alors que plusieurs voitures de police étaient garées à l'entrée de l'université, aucune force de police n'était présente lors de ces manifestations.
L'Australie critique de plus en plus les actions du régime israélien à Gaza. Un travailleur humanitaire australien est également mort dans les attaques du régime sioniste en avril.
Les manifestants pro-palestiniens ont déclaré que le gouvernement du pays n'avait pas fait assez pour la paix, et la population a scandé des slogans contre le Premier ministre australien Anthony Albanese et son gouvernement.
Jeudi, le président américain Joe Biden, en réponse au soulèvement des étudiants dans toutes les universités du pays et sans mentionner que ces étudiants protestaient contre les crimes du régime sioniste à Gaza, a avancé : « Bien qu'il existe un droit de manifester en Amérique, mais il n’y a pas de place pour la haine ou la violence. »