"Netanyahu n’arrêtera pas le génocide. Cela implique un mandat d’arrêt international de la Cour pénale", a écrit M. Petro sur X, en réponse à un message sur le réseau social évoquant la volonté du Premier ministre israélien de lancer une opération militaire terrestre sur la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, a rapporté RTBF.
Il a en outre suggéré que "le Conseil de sécurité (des Nations unies) devrait envisager la mise en place d’une force de maintien de la paix sur le territoire de Gaza".
Rupture des relations diplomatiques
Le 1er mai, M. Petro a annoncé rompre ses relations diplomatiques avec Israël, emboîtant le pas à la Bolivie et au Belize, après avoir interrompu l’achat d’armement fabriqué par Israël, l’un des principaux fournisseurs des forces de sécurité du pays sud-américain. "On ne peut pas revenir aux époques de génocide, d’extermination d’un peuple entier", avait dit le président colombien lors d’un discours.