Téhéran (IRNA) – Les médias français hésitent à donner des chiffres réels, mais pour le moment, au moins deux morts et des centaines de blessés dans les affrontements entre les forces de l’ordre et les indépendantistes, des échanges de tir aux armes de gros calibres ont été rapportés.

En Nouvelle-Calédonie, les médias indigènes parlent d’un « peuple adossé à un mur » par un régime autoritaire. Les médias de l’Elysée mettent en relief des « émeutes » et des « pillages ».


Les indépendantistes déplorent le passage en force du gouvernement français pour changer le corps électoral calédonien qui aura pour effet d’être au détriment de la représentativité du peuple autochtone kanak, ainsi que les violences, rapporte le journal local Témoignages.

Les scènes de violence nous rappellent les insécurités des années 1980. 

« La paix dans la Nouvelle-Calédonie est menacée par la volonté de Paris d’assouplir les conditions pour figurer dans ce corps électoral. Une simple durée de résidence de 10 ans est demandée pour les non-natifs. Cela aura pour conséquence de minorer la part des Kanaks. », ajoute le quotidien publié dans l'île de La Réunion, une autre colonie française. 

Une « Main tendue » de Darmanin qui est devenue « une main de fer » d’un régime tyrannique qui veut déterminer l’avenir d’un peuple opprimé dans une Assemblée à 17 000 km de leur terre natale.

L’Assemblée nationale a officiellement adopté le projet de loi constitutionnelle par 351 voix contre 153.