Selon l'agence de presse palestinienne Sama, le chef de la colonie sioniste de Margaliot a ajouté : « Personne ne peut déterminer le début et la fin de la guerre dans le nord, parce que (le régime israélien) n'informera personne quand il veut faire la guerre, et donc parler de la date de cette guerre n’a pas de sens. »
Ce responsable sioniste a déclaré : « Sans opérations militaires dans le sud du Liban, il sera très difficile de retourner dans les villes et les zones frontalières où le Hezbollah est toujours présent. »
Le général de division de l’armée d’occupation et ancien commissaire aux plaintes des soldats, Yitzhak Brik, a affirmé : « Si nous nous engageons maintenant dans la bataille contre le Hezbollah, ce sera une défaite stratégique », rapporte Almanar.
Dans l’interview accordée à la chaîne Kan, Brik a évoqué l’évolution croissante des combats sur le front dans le nord de la Palestine occupée, soulignant que « le fait s’engager aujourd’hui dans des combats terrestres, maritimes et aériens contre le Hezbollah ne restera pas seulement face au Hezbollah, mais deviendra également une guerre régionale globale ».
Plus tôt, Cheikh Naim Ghassem, adjoint de Seyyed Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah libanais, a souligné dans un communiqué que la seule façon de calmer la frontière entre le Liban et la Palestine occupée est un cessez-le-feu à Gaza.
Selon Jeune Afrique, le 27 juin, le Hezbollah a annoncé avoir bombardé avec « des dizaines de roquettes Katioucha » une base militaire du nord d’Israël en riposte à des frappes israéliennes dont l’une a tué un de ses combattants.