Après avoir déposé une plainte des 295 survivants ainsi que des patients en qualité contre 30 personnalités physiques et morales du gouvernement américain impliquées dans l'établissement et l'application des sanctions contre les enfants papillons iraniens, la branche 55 du Tribunal juridique des Relations internationales de Téhéran, annonce son verdict à l’issue de plusieurs réunions d’expertise juridique.
L'enquête, en obtenant les documents relatifs à la sanction américaine qui a privé ces enfants et d’autres patients de médicaments vitaux, et en se référant à divers experts spécialisés, a confirmé le caractère illégal et inhumain des sanctions qui ont conduit à des crimes et qui ont causé des douleurs et souffrances injustifiées à ces patients. Ainsi la Cour a rendu un verdict exigeant le paiement de 6 milliards 785 millions de dollars par le gouvernement et les responsables américains pour payer des dommages matériels, moraux et punitifs aux demandeurs de cette affaire.
Suite au retrait unilatéral du gouvernement américain du JCPOA (Plan global d’action conjoint sur l’accord nucléaire de 2015 avec l’Iran) en 2018, certaines entreprises affiliées aux États-Unis et à des pays européens ont interrompu leurs échanges avec la République islamique d'Iran, notamment la société suédoise Mölnlycke.
Cette société est considérée comme le seul producteur de pansements cicatrisants qui guérit les blessures des patients papillons dans le monde, mais elle a coupé toute représentation et tout échange avec l'Iran dès que de nouvelles sanctions américaines ont été imposées par Donald Trump.
En raison de l'extrême fragilité de leur peau, les enfants souffrant d'EB sont également appelés enfants papillons. Des bulles et des plaies douloureuses, semblables aux brûlures, se forment au moindre traumatisme et même parfois sans raison.