S’exprimant à la réunion du Conseil de sécurité, Bagheri Kani a déclaré qu'à travers une « campagne de brutalité et de terreur », Israël a massacré des civils innocents, principalement des femmes et des enfants, au rythme de 20 morts ou blessés par heure. Le régime a détruit plus de 80 % des zones résidentielles et toutes les infrastructures, y compris les hôpitaux, les mosquées, les écoles et les sites historiques.
Bagheri Kani a condamné la poursuite des crimes du régime israélien contre les Palestiniens en dépit de la condamnation mondiale et des nombreuses résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à un cessez-le-feu immédiat et à l'acheminement de l'aide humanitaire.
Il a accusé le Conseil d'échecs historiques et d'inaction qui ont enhardi Israël à commettre davantage d'atrocités en toute impunité.
Le ministre iranien a directement mis en cause les États-Unis, en tant qu'« allié stratégique et principal soutien d'Israël », pour le rôle qu'ils ont joué en permettant au régime de commettre ses crimes grâce à un important soutien financier, militaire et en matière de renseignement, ainsi qu'à leurs efforts de médiation « hypocrites ».
Bagheri Kani a exhorté le Conseil de sécurité à remplir son « devoir juridique, politique et humain » en adoptant une résolution globale au titre du chapitre VII de la Charte des Nations unies pour contraindre Israël à mettre immédiatement fin à son agression, à appliquer un cessez-le-feu permanent, à lever le siège de Gaza, à se retirer des territoires occupés et à fournir des compensations pour les dommages subis. Il a également demandé que les commandants israéliens et les auteurs de crimes de guerre soient poursuivis.