L'Organisation britannique des opérations maritimes a annoncé avoir reçu un rapport selon lequel un navire avait été touché par des balles à 70 milles au nord-ouest d'Al Salif sur le port de Hudaydah, au sud-ouest du Yémen.
Réagissant aux évolutions, le site d'information Rai Alyoum a cité l'Organisation britannique des opérations maritimes et a ajouté que ce lundi matin 2 septembre, un navire marchand a été attaqué par des projectiles inconnus à 70 milles au nord-ouest d'Al Salif sur le port d'Hudaydah au Yémen.
Soulignant qu'une troisième explosion s'est produite à proximité du navire, la source a ajouté, citant l'Organisation britannique des opérations maritimes, que les dégâts étaient en cours d'évaluation et que l'attaque n'avait fait aucune victime.
En guise du soutien aux Palestiniens de la bande de Gaza, assiégés, le Yémen a imposé un blocus maritime contre le régime d’apartheid d’Israël.
La plupart des victimes de la campagne génocidaire israélienne contre Gaza, entrée dans son onzième mois, sont des femmes et des enfants. De leur côté, les Nations unies ont déclaré que les bombardements israéliens ont également provoqué "des destructions massives et une catastrophe humanitaire sans précédent", ce qui a conduit Tel-Aviv à être traduit devant la Cour internationale de justice pour "crime de génocide".
Le mouvement de la Résistance yéménite, Ansarallah, prennent pour cible des navires dans le sud de la mer Rouge, avertissant qu'ils attaqueraient tous les navires faisant route vers la Palestine occupée (Israël).
Le groupe a déclaré que ces attaques visaient à soutenir les Palestiniens face à "l'agression et au siège" imposés par les israéliens à Gaza, depuis le 7 octobre 2023.
Souvent décrite comme une « prison à ciel ouvert », la bande de Gaza sert de symbole à la cause palestinienne. Depuis 2007 (17 ans), personne ne peut en sortir à moins d’être muni d'une autorisation spéciale par Israël qui est très très rare.
Depuis le 7 octobre dernier ce blocus est total.